Aucune trace de coup de feu sur la voiture
…selon le ministère de l’Intérieur, mais une égratignure due à une pierre
Concernant ce qui a été diffusé à propos de la tentative d’assassinat de la directrice du Centre international des études sécuritaires et militaires, Badra Gaaloul, par un coup de feu tiré par des inconnus alors qu’elle était dans sa voiture, le ministère de l’Intérieur a indiqué que, selon les premiers constats, une petite égratignure due à une pierre a été observée sur le pare-brise arrière. Ledit département a ajouté dans un communiqué, publié dimanche, qu’aucune trace de balle n’a été trouvée, soulignant qu’une équipe des services de la police technique et scientifique et une autre chargée de l’enquête ont été mobilisées immédiatement après la plainte déposée par Gaaloul relative à un coup de feu tiré sur le pare-brise arrière de sa voiture. Le ministère de l’Intérieur a également fait savoir que les habitants de la région interrogés ont déclaré n’avoir pas entendu un coup de feu sur les lieux et que les recherches se poursuivent. Pour rappel, la directrice du Centre international des études sécuritaires et militaires, Badra Gaaloul, a publié, samedi soir, sur sa page Facebook un message dans lequel elle a fait savoir qu’un coup de feu a été tiré sur le parebrise arrière de sa voiture, alors qu’elle y était, par des malfaiteurs qui étaient à bord de deux voitures de location. Le coup de feu provenait d’une arme munie d’un silencieux mais les vitres de sa voiture sont antiballes, a-t-elle dit. La tentative d’assassinat a eu lieu dans la région de La Manouba à 16h35 près de son domicile. Une source sécuritaire avait déclaré à la correspondante de l’agence TAP à La Manouba que les premières inspections effec- tuées par les services sécuritaires du district de la police à La Manouba sur la voiture de Badra Gaaloul n’ont montré aucune trace de coup de feu. Il ne s’agit que d’une petite égratignure au niveau du pare-brise arrière selon leurs dires. Et d’ajouter que les enquêtes sur terrain et les témoignages des citoyens qui se trouvaient non loin du lieu de l’incident où se déroulent des travaux d’aménagement n’ont rien prouvé quant à la survenue d’un incident attirant l’attention ou suscitant les doutes.