L’heure de la réconciliation
L’équipe de Tunisie n’a pas laissé la meilleure image lors de la dernière CAN du Gabon en se faisant éliminer en quarts de finale par le Burkina Faso. La déception était telle qu’on avait demandé en ce temps-là la tête du sélectionneur national. La tempête est passée et, aujourd’hui, le moment est sans doute venu pour mettre de l’ordre dans la maison. Pour marquer le coup, il fallait trouver des victimes. On se souvient du geste malencontreux de Wahbi Khazri envers le sélectionneur suite à son remplacement lors du match contre le Burkina Faso. Dans un second temps, et à chaud, Ferjani Sassi est sorti de ses gonds et a déclaré tout haut ce que quelques-uns de ses coéquipiers pensaient tout bas. Conclusion : les deux joueurs ont été momentanément écartés de la sélection nationale.
Le malheur des uns…
L’occasion est donc bonne pour ceux qui les remplaceront de se mettre en évidence et de convaincre le sélectionneur national. Des jeunes tapent à la porte du onze national. Nous citerons Ghazi Ayadi, Driss Mhirsi et Ghaïlen Chaâlali. Le Clubiste est désormais le joueur qui monte dans son club. Chaâlali méritait une place ou une convocation en sélection depuis quelque temps. Que dire de Mhirsi ? L’ex-»Sang et Or» est devenu une pièce maîtresse au Red Star et peut devenir un terrible concurrent pour Wahbi Khazri. Ne dit-on pas que le malheur des uns fait le bonheur des autres? A ce trio de savoir saisir sa chance et convaincre le sélectionneur national. Avec l’arrivée de nouveaux professionnels de France et d’Italie, en l’occurrence Dylan Bronn, le sociétaire de Niort, et Karim Laribi, celui de Cesena, Henry Kasperczak a conforté l’amalgame entre les joueurs locaux et ceux venus de l’étranger. Maintenant, on veut savoir si le sélectionneur national va donner le temps de jeu adéquat pour pouvoir juger tous ces joueurs.