Tourner la page…
Les coéquipiers de Mabrouk Tendli doivent faire oublier, résultat et manière, leur triste prestation et les douloureux évènements du match de mercredi.
Les Tataouinis aborderont leur rencontre de cet après- midi avec l’ASG dans des conditions difficiles. Le match de mercredi face au CAB avec tous les événements dramatiques qui l’ont accompagné a eu et continuera à avoir des répercussions pas du tout agréables dans le présent comme dans l’avenir immédiat. Cette fois, le huis clos a été décidé par la LNFP et le comité directeur n’a pas l’intention d’interjeter appel tellement cette sanction s’impose d’elle-même et est le meilleur moyen pour arrêter les dérives d’un public qui, par ses agissements condamnables et irresponsables, a nui à son équipe plutôt que de la servir quels que soient les griefs qu’on puisse faire «à propos d’erreurs d’arbitrage» qui auraient influencé les résultats de quelques rencontres ou de «campagne médiatique qui vise à défavoriser par rapport à d’autres adversaires moins outillés qu’elle pour ce play-out». Outre le huis clos, l’équipe est quasiment sans entraîneur durant ces derniers jours puisque Ahmed Dridi, qui a été la cible sur laquelle se sont concentrées les critiques les plus virulentes, n’a pas assisté à la séance d’entraînement du jeudi et il ne lui sera pas facile, même s’il a décidé de revenir sur sa décision de démissionner, d’être sur le banc de touche cet après-midi. Et si l’on tient compte du fait que le président du club Mohamed El Ghoul envisage lui aussi de rendre les clés en dépit des nombreux sacrifices financiers qu’il a consentis au club, il ne restera que les joueurs qui devront puiser au plus profond d’eux-mêmes pour tourner la page douloureuse du match contre les Bizertins et essayer de renouer avec les bons résultats en comptant seulement sur leurs qualités techniques et la richesse de leur potentiel humain plutôt que d’incriminer l’arbitrage et de chercher la victoire par d’autres moyens qui peuvent paraître illicites. Nul ne peut renier que l’équipe de Ahmed Dridi traverse une période de pas- sage à vide et semble en panne d’arguments offensifs. A elle de trouver les moyens sportifs pour sortir de cette crise passagère.