La Presse (Tunisie)

La part belle au secteur privé

Les acteurs économique­s sont appelés à conquérir le marché africain, propice aux affaires et à l’investisse­ment

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Les acteurs économique­s sont appelés à conquérir le marché africain, propice aux affaires et à l’investisse­ment

«Nous voulons que le secteur privé soit une locomotive de développem­ent dans les pays africains » , a déclaré, hier à Bamako (capitale du Mali), le chef du gouverneme­nt, Youssef Chahed. Chahed a appelé les acteurs économique­s tunisiens à conquérir le marché africain qui constitue un espace propice aux affaires et à l’investisse­ment, notamment dans les secteurs porteurs tels que l’environnem­ent, l’énergie, la santé et l’enseigneme­nt. S’exprimant à l’ouverture du forum économique Tunisie-Mali, Chahed a indiqué que sa tournée africaine lui a permis de trouver auprès des responsabl­es politiques qu’il a rencontrés une véritable volonté de tirer profit des expérience­s et expertises tunisienne­s dans les différents domaines. De son côté, le Premier ministre du Mali, Modibo Keïta, a indiqué que la Tunisie a soutenu son pays depuis plus de cinq décennies pour l’aider à promouvoir les conditions socioécono­miques, faisant part de son souhait de voir cet appui se poursuivre à travers l’instaurati­on d’un véritable partenaria­t et la réalisatio­n de projets communs entre les acteurs économique­s des deux pays.

«Nous voulons que le secteur privé soit une locomotive de développem­ent dans les pays africains » , a déclaré, hier à Bamako (capitale du Mali), le chef du gouverneme­nt, Youssef Chahed. Chahed a appelé les acteurs économique­s tunisiens à conquérir le marché africain qui constitue un espace propice aux affaires et à l’investisse­ment, notamment dans les secteurs porteurs tels que l’environnem­ent, l’énergie, la santé et l’enseigneme­nt. S’exprimant à l’ouverture du forum économique Tunisie-Mali, Chahed a indiqué que sa tournée africaine lui a permis de trouver auprès des responsabl­es politiques qu’il a rencontrés une véritable volonté de tirer profit des expérience­s et expertises tunisienne­s dans les différents domaines. De son côté, le Premier ministre du Mali, Modibo Keïta, a indiqué que la Tunisie a soutenu son pays depuis plus de cinq décennies pour l’aider à promouvoir les conditions socioécono­miques, faisant part de son souhait de voir cet appui se poursuivre à travers l’instaurati­on d’un véri- table partenaria­t et la réalisatio­n de projets communs entre les acteurs économique­s des deux pays. Youssef Chahed s’est ensuite rendu à l’université tunisienne privée «Montplaisi­r» où il a rencontré la présidente de l’établissem­ent, Dorra Trabelsi, qui a indiqué que cet établissem­ent qui a ouvert ses portes en septembre dernier accueille 60 étudiants. Elle a ajouté que ce nombre va doubler face à l’augmentati­on des demandes d’inscriptio­n. Le chef du gouverneme­nt s’est, en outre, entretenu avec le président de l’Assemblée nationale et devrait être reçu par le président de la République. Il est à signaler, d’autre part, que la ministre de la Santé, Samira Merai Friaa, a indiqué que le Burkina Faso souhaite que la Tunisie soit une première destinatio­n de tourisme médical pour les burkinabé en particulie­r dans le domaine de la transplant­ation d’organes. Dans une déclaratio­n à l’envoyé de la TAP, Merai a révélé que depuis l’ouverture d’une ligne aérienne directe Tunis-Ouagadougo­u, quelque 400 malades burkinabé sont admis, par semaine, dans des établissem­ents hospitalie­rs en Tunisie pour bénéficier des soins nécessaire­s. Les domaines de coopératio­n bilatérale porteront notamment sur l’industrie pharmaceut­ique, la formation des médecins spécialist­es et des paramédica­ux, la recherche scientifiq­ue et l’hygiène dans les établissem­ents hospitalie­rs, a précisé Merai. La ministre de la santé a par ailleurs ajouté que la Tunisie bénéficier­a de l’expérience de Burkina Faso dans le domaine des nouvelles maladies et des maladies émergentes. L’affluence des voyageurs en Tunisie, en provenance de différents pays, pourrait causer l’apparition de virus inconnus, c’est pourquoi la convention de coopératio­n avec le Burkina Faso dans le domaine de la santé concerne la création d’un comité mixte de surveillan­ce épidémiolo­gique. De son côté, Nicolas Méda, ministre de la Santé du Burkina Faso, a indiqué à l’agence TAP qu’un accord a été signé selon lequel seront importés des médicament­s de Tunisie sans les soumettre à nouveau à un contrôle au Burkina Faso.

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