La Presse (Tunisie)

«Un faux problème»

Il fallait selon lui mettre le doigt sur la plaie et ne pas camoufler certaines erreurs.

- S.H.

«Pour moi, le changement de sélectionn­eur national est un faux problème. Nous avons deux rencontres à disputer face à la RD Congo, cruciales puisque qualificat­ives au Mondial 2018 de Russie, en l’espace de quatre jours. Dans ce cas, que pourra faire un nouveau sélectionn­eur national, surtout qu’un problème d’adaptation va se poser pour les joueurs. On ne change pas un entraîneur à la suite de deux défaites en amical. On est simplement en train de tromper l’opinion publique. Il y a donc anguille sous roche. La sélection nationale est mal gérée et cela saute aux yeux. A mon avis, c’est un problème d’ordre personnel. Aujourd’hui, il est plus qu’évident qu’on cherche l’intérêt personnel au détriment de l’intérêt général. Ce changement de sélectionn­eur national ne vient pas au bon moment. C’est une façon de cacher ses erreurs. Il aurait été plus simple d’améliorer la situation en apportant des retouches. Henry Kasperczak connaît le groupe et la mentalité des joueurs. La solution aurait été de lui flanquer un adjoint de valeur pour le conseiller. Maintenant, nous risquons de tomber dans le flou. Personnell­ement, je suis pour un travail collégial. Il faut d’abord déterminer l’objectif et foncer. La sélection nationale a besoin d’équilibre et, à présent, on risque de la déstabilis­er. Les sélectionn­eurs nationaux ne courent pas les rues en ce moment. Il serait hasardeux par conséquent de changer de staff technique. A moins que la chance ne soit avec l’équipe de Tunisie. A mon avis, le changement devrait avoir lieu après la qualificat­ion au Mondial de Russie. Dans ce cas, le nouveau sélectionn­eur aura le temps nécessaire de préparer son équipe pour le Mondial».

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