Travailler avec l’Afrique
Dans tous ces domaines, les acteurs tunisiens publics et privés peuvent apporter un plus et même exceller, de par une longue expérience et un besoin immédiat de trouver de nouvelles opportunités pour générer de nouvelles sources de revenus, outre l’exportation classique ou le simple fait de jouer le rôle d’un fournisseur de donneurs d’ordres habituels.
CEUX qui accompagnaient Youssef Chahed en Afrique, s’ils n’ont pas signé de contrats, ils ont sans doute changé d’idée. L’Afrique n’est, au fait, plus ce continent qui tend la main pour recevoir des aides humanitaires, ni celui qui s’engage dans un conflit juste après avoir résolu un autre. L’Afrique d’aujourd’hui est synonyme d’une force qui se déchaîne pour la construction et le développement humain, prenant bien conscience de ses innombrables richesses naturelles et de sa démographie toujours en croissance. Bref, l’Afrique va progressivement vers sa propre prospérité et elle en a bien les moyens.
C’est pour ainsi dire que pour un entrepreneur tunisien, ou même universel, le moment est plus que propice pour aller en Afrique, dans une aventure certes, mais à forte probabilité de réussite…
Aujourd’hui, plusieurs pays africains cherchent à éduquer leurs nombreuses populations, à maintenir leurs ressources humaines en bonne santé, à exploiter le potentiel agricole abondamment arrosé et fertilement étendu par le développement de l’activité de la transformation et à offrir à leurs citoyens un cadre de vie moderne et en phase avec la modernité dans le monde…
Dans tous ces domaines, les acteurs tunisiens publics et privés peuvent apporter un plus et même exceller, de par une longue expérience et un besoin immédiat de trouver de nouvelles opportunités pour générer de nouvelles sources de revenus, outre l’exportation classique ou le simple fait de jouer le rôle d’un fournisseur de donneurs d’ordres habituels.
Mais l’Afrique marche autrement qu’un simple marché à inonder avec le surplus d’une production aléatoire et à la merci des caprices de la nature. D’ailleurs aucun pays n’accepte désormais cette approche dans un sens unique.
On évoluera plutôt selon une approche gagnantgagnant, où des opérateurs privés travaillent ensemble pour générer des bénéfices partagés et des partenariats publics-privés inscrits dans la durée pour atteindre une prospérité partagée. Le tout, selon un traitement d’égal à égal et dans une perspective de ne plus rechuter dans la pauvreté ni dans la tension.
La démocratie, c’est également et principalement ça !