Peut mieux faire !
Avec tout juste 1,9% de contribution au produit intérieur brut, le secteur des assurances ne peut que faire mieux, d’un côté grâce à l’évolution soutenue, ces dernières années, de son chiffre d’affaires, mais aussi grâce à l’émergence de nouveaux besoins liés à la complication de l’activité socioéconomique, impliquant la mise en place de nouvelles approches de la couverture des risques et la création de nouveaux produits favorisant la réinjection d’une partie des fonds collectés dans le circuit économique.
Certes, le secteur assure et rassure en prenant en charge les sinistres habituels, santé, incendie, divers accidents de la vie courante. Il le fait même à perte, à l’instar de la branche automobile. Et certaines compagnies se sont déjà positionnées comme entreprises citoyennes grâce, entre autres, à des actions en faveur du sport ou de la culture. Mais les attentes sont de plus en plus grandissantes, ne serait-ce que par la montée du digital dans tous les domaines et l’apparition de nouveaux besoins pour la stimulation de l’épargne longue. Cela n’est d’ailleurs pas propre au secteur des assurances, mais plutôt à tout le secteur financier.
Sans doute, l’état de santé varie d’une compagnie à une autre, d’autant plus que le secteur est d’ores et déjà confronté à la concurrence bancaire sur quelques produits, ce qui implique, d’après certains points de vue expérimentés, un nouveau déclic permettant un meilleur positionnement qui soit favorable aux assurés, aux compagnies et à l’économie…