La Presse (Tunisie)

Peut mieux faire !

- Par Lassaâd BEN AHMED

Avec tout juste 1,9% de contributi­on au produit intérieur brut, le secteur des assurances ne peut que faire mieux, d’un côté grâce à l’évolution soutenue, ces dernières années, de son chiffre d’affaires, mais aussi grâce à l’émergence de nouveaux besoins liés à la complicati­on de l’activité socioécono­mique, impliquant la mise en place de nouvelles approches de la couverture des risques et la création de nouveaux produits favorisant la réinjectio­n d’une partie des fonds collectés dans le circuit économique.

Certes, le secteur assure et rassure en prenant en charge les sinistres habituels, santé, incendie, divers accidents de la vie courante. Il le fait même à perte, à l’instar de la branche automobile. Et certaines compagnies se sont déjà positionné­es comme entreprise­s citoyennes grâce, entre autres, à des actions en faveur du sport ou de la culture. Mais les attentes sont de plus en plus grandissan­tes, ne serait-ce que par la montée du digital dans tous les domaines et l’apparition de nouveaux besoins pour la stimulatio­n de l’épargne longue. Cela n’est d’ailleurs pas propre au secteur des assurances, mais plutôt à tout le secteur financier.

Sans doute, l’état de santé varie d’une compagnie à une autre, d’autant plus que le secteur est d’ores et déjà confronté à la concurrenc­e bancaire sur quelques produits, ce qui implique, d’après certains points de vue expériment­és, un nouveau déclic permettant un meilleur positionne­ment qui soit favorable aux assurés, aux compagnies et à l’économie…

Newspapers in French

Newspapers from Tunisia