La Presse (Tunisie)

Deux gros calibres…

Deux équipes de qualité, mais qui ne se ressemblen­t pas. On prévoit une confrontat­ion longue et fort équilibrée

- R.E.H.

Comme prévu et attendu, l’ESS et l’ESR sont passées en finale du championna­t au bout de deux matches. La réussite les a aidées vers la fin, car le CA et l’USM ont tenu bon mais souvent, les équipes qui jouent pour le titre ont quelque chose de plus. ESR-ESS, voilà une finale qui promet entre deux gros calibres du championna­t. Ce sont les deux équipes les plus régulières, les mieux nanties (beaucoup d’investisse­ments opérés surtout pour l’ESR) et les plus puissantes du championna­t. Très difficile de donner un favori, bien que l’ESR parte avec l’avantage du terrain en cas de match d’appui. Cela devrait se jouer sur des détails comme d’habitude.

Deux profils…

Entre les deux équipes, on compte plus de 9 internatio­naux. Cela nous donne une idée sur la qualité technique du match qui nous attend à partir de la semaine prochaine. L’ESS a beaucoup de savoir-gérer et de métier vu que son ossature joue ensemble depuis pas mal de saisons. L’ESS a paru un peu fatiguée, parfois en deçà de ses taux d’adresse dans les tirs à trois points, mais elle peut s’appuyer sur la large expérience de Ben Romdhane, Kenioua et Mouhli, les meilleurs ces derniers temps. De l’autre côté, l’ESR n’a pas ce savoir-gagner, elle court derrière le titre de champion depuis 4 saisons. Elle a, en revanche, un capital de technique et des solutions individuel­les qui déboussole­nt n’importe quel adversaire. Une équipe où jouent Abada, Maghrebi, El Mabrouk, H’didane, Mattews et Rezig entre autres, c’est une équipe complète et au grand potentiel. Les Radésiens jouent plus en vitesse, aiment les contres et les relais, alors que l’ESS aime jouer avec gestion de l’effort et du temps et oblige ses adversaire­s à tomber dans son faux rythme. Cette finale va permettre de voir le rôle des joueurs de longue expérience. Côté entraîneur­s, Adel Tlatli a retrouvé les clubs après un long passage en sélection. Pour le moment, il met sa touche sur le jeu de l’équipe, mais les Radésiens, qui ont beaucoup investi à l’intersaiso­n, exigent des victoires plus confortabl­es. Tlatli est un gagneur et sait bien que la finale est l’épreuve de la vérité. Pour P’redrag, c’est un entraîneur qui a déjà gagné trois titres de champion. Il veut améliorer la copie et pousser l’ESS à retrouver le titre qu’elle a perdu 3 fois en finale. Son retour tombe-t-il à pic ? En tout cas, les deux entraîneur­s jouent gros en finale.

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Hdidane-Slimène : duel passionnan­t entre l’ESR et l’ESS

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