L’ESZ s’enfonce !
La chute de Zarzis dans les abîmes se poursuit.
L’ESZ est en grande difficulté. Elle traverse une très mauvaise passe. Des failles sont perceptibles à tous les étages, que ce soit sur le terrain ou en coulisses. La communication entre toutes les parties prenantes a posé problème sur le terrain du Chtioui, à l’exception des deux étrangers Fall et José, tous les joueurs étaient hors du coup. Il leur manquait manifestement l’état d’esprit du guerrier. C’est la raison pour laquelle José s’est beaucoup énervé et a tenté à maintes reprises de les bousculer en cours de jeu, mais en vain. C’est plutôt le mental qui ne répondait pas. Pourtant, l’ESZ a tiré sur la transversale à la première minute, puis elle a sombré. Pas de système de jeu clair. La peur de l’échec a compliqué la mission à l’équipe entière qui a trouvé en face un adversaire décidé à remporter les trois points de la victoire. En effet, dès la 23e minute, l’essentiel a été réalisé par l’ASM. Puis, nombreux ont été les arrêts de jeu dans l’intention de perdre du temps. Jeu décousu, de part et d’autre. Ensuite, un deuxième but marsois largement contesté et, enfin, expulsion du capitaine espérantiste Rami Bouchniba. Les carottes étaient ainsi cuites. Cinq défaites successives de l’ESZ qui ferme actuellement la marche au play-out. Certains supporters l’ont déjà condamnée «avec cette défaite, elle a mis un pied en Ligue 2», ne cessent-ils de répéter. Certes, un seul point arraché auprès d’un club classé derrière aurait pu être bénéfique, surtout moralement. Maintenant que le mal est fait, il ne faudrait pas lâcher prise et désespérer complètement. L’ESZ garde toujours de l’espoir, puisqu’elle va disputer quatre rencontres sur six à Zarzis. On sait bien qu’elle est en train de faire vivre à ses fervents supporters une période cauchemardesque. Oublier le passé et se donner à fond au cours de la semaine pour préparer un autre match à six points qui l’opposera, au CAB qui est mathématiquement menacé lui aussi. Et ce n’est pas tout, puisque juste après, elle se déplacera à Tataouine pour croiser le fer avec l’UST qui lutte également pour la survie. La situation est vraiment grave. Membres du comité directeur et supporters devront soutenir, encadrer et motiver les joueurs pour remettre le train sur les rails et permettre à l’équipe de voir le bout du tunnel.