Lassaâd Maâmmar à la barre
C’était dans l’air depuis quelque temps. Rached n’a pas résisté aux turpitudes des uns et des autres.
La situation de l’ESZ est vraiment catastrophique. L’équipe est classée dernière; et au rythme où vont les choses, elle ne garde qu’un brin d’espoir pour espérer échapper au purgatoire. La grogne s’amplifie autour du club et la cinquième défaite successive concédée dimanche contre l’ASM a envenimé encore plus l’atmosphère. Les joueurs impayés ne se soumettent plus aux instructions et à l’application. Les supporters revendiquent le limogeage du membre accompagnateur chargé des relations avec les joueurs et de leur suivi notamment hors du stade. Trop de laisser-aller et la discipline pose problème. Certains signalent aussi que l’entraîneur et son adjoint ne s’entendent pas. L’ambiance n’est pas sereine. Les difficultés financières constituent la principale source de tous les maux. Ça mijotait dans la cocotte ! D’autre part, les observateurs remarquent que, lors du dernier mercato, le bureau directeur a vidé le club de sa substance.
Un club vidé de sa substance !
Les bons éléments ne sont plus à Zarzis : Krir, Gomis, Ben Belgacem, Messaâdi, Ben Slimène et Mejri sont tous partis. Les joueurs engagés pour les remplacer ont été en deçà des attentes. Le rendement de l’équipe n’est plus comme avant. Le Ghanéen n’a joué que 20 minutes et s’est fracturé; la saison est terminée pour lui. Ben Othmène n’a disputé qu’un seul match face à l’ASG et a été à l’origine du penalty sifflé contre l’ESZ. Baghdadi, à son tour, a joué contre le CSHLif et a marqué contre son camp. Tritar ne cherchait que le carton et a été expulsé face à l’ASG. La période de repos accordée aux deux vétérans Oueriemmi et Bhar, qui sont revenus au bercail, a beaucoup duré et se prolonge toujours. Voilà pourquoi l’équipe est descendue aux enfers. Elle ferme la marche, alors qu’il reste six rencontres à jouer au total. Rached est incapable de redresser la barre et le temps presse. Il a rendu le tablier. C’est Lassaâd Maâmmar qui a pris la relève. Des solutions urgentes s’imposent. Bonne chance !