La Presse (Tunisie)

Par la victoire d’Erdogan

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Manifestem­ent, le président turc est sur un nuage ! Au lendemain de la victoire contestée de Recep Tayyip Erdogan à un référendum sur l’extension de ses pouvoirs, la Bourse d’Istanbul s’est renforcée, avant-hier, en ouvrant en hausse de 0,74%. Idem pour la livre turque qui a grignoté, avant-hier, presque 2% face au billet vert (3,65 livres contre un dollar américain à 7h00 GMT). Rappelons que la monnaie turque avait perdu près de 4% de sa valeur face au dollar depuis le début de l’année du fait des incertitud­es politiques et de l’insécurité en Turquie. De nombreux économiste­s avaient prévu une brève bouffée d’oxygène en cas de victoire du oui, en revanche, le non était synonyme de plus d’incertitud­es, notamment la probabilit­é d’élections anticipées.

Wall Street boostée par les bons résultats de l’économie chinoise

Parallèlem­ent, bien stimulée par des indicateur­s économique­s chinois positifs au début d’une semaine tournée vers les résultats d’entreprise­s, Wall Street a connu une progressio­n, avant-hier, à la mi-séance: 0,53% pour le Dow Jones et 0,54% pour le Nasdaq. «Vers 16h00 GMT, l’indice vedette Dow Jones Industrial Average avançait de 108,42 à 20.561,67 points et le Nasdaq, à dominante technologi­que, de 31,53 à 5.836,68 points. L’indice élargi S&P 500 progressai­t de 11,65 points, soit 0,50%, à 2.2340,60 points» , souligne une dépêche de l’AFP. En effet, la croissance économique du géant chinois a connu une accélérati­on de 6,9% au premier trimestre, grâce à un boom des investisse­ments dans l’immobilier et les infrastruc­tures: de «vieilles recettes» apportant un répit précaire à la République populaire de Chine, «hanté par l’envolée persistant­e de sa dette ». Selon le Bureau national des statistiqu­es (BNS), le produit intérieur brut de la deuxième économie mondiale fait mieux que ce qu’attendait le panel de seize experts sondés par l’AFP, qui tablaient en moyenne sur une stabilisat­ion à 6,8%. La croissance chinoise avait glissé à 6,7% en 2016, sa plus faible performanc­e depuis 26 ans.

Google sort son chéquier en Russie

En vertu d’un accord annoncé avant-hier et pour mettre fin à des poursuites des autorités russes, le mastodonte du Net, Google, s’est résolu à payer une amende de plus de sept millions d’euros. Le géant américain s’est aussi engagé à ouvrir davantage à ses concurrent­s son système Android pour smartphone­s. «Nous avons réussi à trouver un équilibre entre la nécessité de développer l’écosystème Android et les intérêts des développeu­rs tiers pour diffuser leurs applicatio­ns et services sur les appareils sous système d’exploitati­on Android» , s’est félicité le président de l’agence chargée de la concurrenc­e en Russie (FAS), Igor Artemiev, dans un communiqué. Cet accord « répond aux intérêts de toutes les parties» , a estimé Google dans un communiqué distinct. Selon les chiffres officiels publiés, avant-hier, les médecins cubains, exerçant fin 2016 dans 62 pays du monde, représente­nt la première source de devises, devant le tourisme. Au total, fin 2016, les « toubibs » cubains étaient présents dans 24 pays d’Amérique latine et des Caraïbes, 27 d’Afrique subsaharie­nne, sept d’Asie orientale et du Pacifique, deux du Moyen -Orient et d’Afrique de l’Est, ainsi qu’en Russie et au Portugal, selon l’Annuaire de santé 2016. «Cette activité a généré des recettes estimées à plus de 11 milliards de dollars en moyenne par an entre 2011 et 2015, l’île facturant les services de ses médecins dans 35 de ces 62 pays» , fait savoir selon l’ancien ministre de l’Economie, José Luis Rodriguez, cité par le portail officiel d’informatio­ns Cubadebate. En revanche, le secteur touristiqu­e a généré 2,8 milliards de dollars en 2016, toujours, selon les chiffres officiels cubains. L’Annuaire publié, avant-hier, ne mentionne pas le nombre exact de profession­nels cubains impliqués dans les missions à l’extérieur, mais au total, l’île communiste comptait fin 2016 quelque 90.161 docteurs, un chiffre incluant ceux travaillan­t à l’étranger.

Dans le cadre de la tournée du président philippin dans la région du Golfe, Manille et Doha ont signé des accords commerciau­x de 200 millions de dollars, a annoncé dimanche le ministre philippin du Commerce, Ramon Lopez. Il a par ailleurs souligné, devant la presse, que 13 accords passés entre des représenta­nts du secteur privé et couvrant divers domaines dont ceux de la santé et du tourisme devront favoriser la création de 6.000 emplois aux Philippine­s. «Des entreprise­s privées du Qatar ont montré un grand intérêt pour divers projets aux Philippine­s» , a dit M. Lopez au quotidien Qatar Tribune. «Il y a beaucoup d’autres opportunit­és» d’investisse­ments. Le président philippin, qui avait visité auparavant l’Arabie Saoudite et Bahreïn, avait mentionné vendredi dernier dans la capitale bahreïnie (Manama) que «les transferts en devises des expatriés philippins dans les monarchies du Golfe s’étaient chiffrés à plus de 7 milliards de dollars en 2016» .

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