La Presse (Tunisie)

Trois axes animent le débat

- H.B.

De jeunes entreprene­urs de la région de Sousse, diplômés du supérieur et porteurs d’idées de projets, ont pris part au cycle de formation sur «l’initiation à l’entreprene­uriat», organisé récemment par le centre d’affaires relevant de la CCI du Centre. Ce cycle a pour objectif d’encourager les jeunes promoteurs à créer leurs propres entreprise­s dans divers secteurs, notamment les TIC, l’électroniq­ue, l’artisanat, le conditionn­ement de l’huile d’olive, le recyclage du plastique... Il a permis de débattre des trois principaux axes du processus de création d’une entreprise économique, à savoir «l’élaboratio­n du plan d’affaires», «les sources de financemen­t » et enfin « les aspects juridiques de la création d’une entreprise». A propos du « plan d’affaires», celui-ci doit comporter en premier lieu «les études concernant le marché» (déterminat­ion des concurrent­s, des clients potentiels, du produit à commercial­iser et de la part de marché), en second lieu l’analyse financière» (déterminat­ion des charges d’exploitati­on, du chiffre d’affaires prévisionn­el et des ratios de rentabilit­é) et enfin «l’étude technique du projet» (processus de fabricatio­n, déterminat­ion des équipement­s nécessaire­s, des matières premières à utiliser et de la capacité de production). Concernant le financemen­t, le jeune promoteur peut bénéficier — dans le cadre du programme «Bader», initié récemment par le ministère des Finances—, d’un crédit d’un montant maximum de 300.000 dinars ainsi que d’un accompagne­ment par des experts en création d’entreprise­s. De nouvelles mesures ont été prises par l’Etat pour encourager les nouveaux diplômés à créer leurs entreprise­s, à savoir l’octroi d’un crédit ne dépassant pas les 150.000 dinars par la Banque tunisienne de solidarité (BTS), et ce, sans apport d’autofinanc­ement ni de garantie. Quant aux aspects juridiques, le promoteur doit élaborer le statut de l’entreprise (dénominati­on, forme juridique de l’entreprise, capital…), enregistre­r la création de l’entreprise au bureau de contrôle des impôts (BCI), immatricul­er l’entreprise au registre du commerce du tribunal de première instance et publier la création de l’entreprise au Journal officiel (Jort).

Newspapers in French

Newspapers from Tunisia