Priorité à l’offensive
Pour signer un succès impératif, les hommes de Hidoussi n’ont pas d’autre solution que de se servir de leur potentiel offensif
Pour les Tataouinis et leur nouveau coach Sofiène Hidoussi, c’est l’occasion ou jamais pour engranger trois nouveaux points devant une ESZ en panne de résultat et plus fébrile et plus vulnérable que jamais après avoir laissé des plumes à domicile face au CAB et s’être trouvée dernière du groupe avec 7 points au compteur. Surtout que l’espoir de récupérer le point perdu sur le tapis face aux Cabistes est réel dans l’attente, bien entendu, de la décision de la Commission nationale d’appel dans les prochains jours. «Une victoire cet après-midi sur les “Sang et Or” du Sud, en plus du point perdu que nous pourrions récupérer en appel, nous hisserait au milieu du tableau avec 13 points et serait pour nous une véritable bouffée d’oxygène, affirme tout confiant, l’entraîneur de l’UST. Notre salut passe par là et notre destin —il faut l’avouer— est entre nos mains. Pour réussir cet objectif, il faut d’abord se mettre dans la tête que c’est difficile, que notre adversaire du jour n’est pas —loin s’en faut— une proie facile et qu’il nous faut donc le maximum de concentration et d’abnégation sur le terrain pour y parvenir. Nous sommes donc avertis du danger et c’est ce qui fera notre force».
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Le problème pour Sofiène Hidoussi est comment approcher et gérer cette rencontreclé qui peut être un match-piège. Montrer d’emblée ses dents et aller chercher et enquiquiner les Zarzissiens dans leur zone dès le premier coup de sifflet de l’arbitre au risque d’être trop emporté vers l’avant, de laisser trop d’espaces et de ne pas assurer suffisamment ses arrières? Ou, au contraire, aller à pas de loup, être prudent et tenter d’avoir son adversaire avec le temps et à l’usure? C’est un vrai dilemme pour une équipe qui est devant l’obligation de résultat. Même si la logique exige qu’avec un trio d’attaquants comme Seïfeddine Jerbi, Ali Abdesslem et Mohamed Abdallah Soudani. L’UST doit utiliser son armada offensive et imposer sa suprématie sur un adversaire qui n’est que l’ombre de lui-même.