a l’heure du partenariat trilatéral
Le redémarrage de la machine économique nationale grippée depuis la révolution et le retour des investisseurs étrangers ne sont pas liés uniquement et exclusivement à la réactivation de nos relations avec l’Union européenne.
Les responsables tunisiens ont compris qu’il existe d’autres portes auxquelles la Tunisie peut frapper et d’autres destinations à prospecter dans le but de diversifier au maximum ses partenaires et aussi dans l’objectif de s’affranchir de la dépendance vis-à-vis de nos partenaires traditionnels.
Ces portes et ces destinations s’appellent la Chine, la deuxième économie mondiale, et l’Afrique, l’éternel jeune continent qui reste toujours à découvrir et qui offre des opportunités de partenariat qui tardent à être exploitées à fond.
L’Afrique et la Chine sont désormais ouvertes aux Tunisiens. Et pour autant, la Tunisie ne se détourne pas de l’Union européenne dans la mesure où on développe du côté tunisien une nouvelle formule de coopération qu’on appelle le partenariat trilatéral. Il implique, d’une part, la Tunisie, la Chine et l’Europe et, d’autre part, la Tunisie, la Chine et l’Afrique. La particularité fondamentale de ce partenariat dont les grandes lignes ont été dessinées, hier, lors de «Tunis Forum 2017» placé sous le thème : «Tunisie-Chine : un partenariat d’avenir» est que la Tunisie sera son pivot central, c’est-à-dire la passerelle à travers laquelle se rencontreront Chinois, Africains et Européens.
Hier, l’accent a été mis sur les atouts à même de garantir la réussite de ce partenariat trilatéral : innovation, travail, efficacité et ouverture sur les différents marchés.
Et la Tunisie, qui a toujours parié sur l’imagination et la créativité de ses ressources humaines hautement qualifiées, et son positionnement géographique de passerelle entre l’Afrique et l’Europe, se doit de tirer profit de la stratégie chinoise d’implantation en Afrique. La Chine a «bien compris que la Tunisie peut lui servir de porte d’entrée vers l’Afrique». Et pour être plus clair, la Tunisie a le devoir de prendre part à la nouvelle route de la soie.
Idem pour l’Europe qui a besoin de la Tunisie pour gagner sa bataille d’implantation en Afrique.
la tunisie, qui a toujours parié sur l’imagination et la créativité de ses ressources humaines hautement qualifiées, et son positionnement géographique de passerelle entre l’afrique et l’europe, se doit de tirer profit de la stratégie chinoise d’implantation en afrique