Entre doute et expectative
A trois mois de la Coupe du monde à Tunis, tout n’est pas clair. Explications.
L’organisation de la 2e édition de la Coupe du monde de Mini-foot, prévue du 8 au 15 octobre prochain en Tunisie, vient au bon moment pour promouvoir le tourisme sportif tunisien. Sous la présidence de Achraf Ben Salha, actuel président de la fédération et vice-président de la Fédération internationale de mini-foot, le bureau fédéral a déjà tracé les grandes lignes pour que ce Mondial soit une fête sportive et touristique. Mais depuis la visite du président de la Fédération internationale Filip Juda en Tunisie, l’organisation du Mondial est contestée par quelques membres du bureau fédéral qui ont démissionné. La tutelle est devenue passive à l’égard de l’organisation de la Coupe du monde. Afin d’avoir plus d’éclaircissements à cette affaire, le président de la Fédération tunisienne de mini-foot nous a affirmé que cette affaire a été inventée de toutes pièces pour saboter l’organisation de la Coupe du monde en Tunisie. Nous avons cravaché dur pour avoir cette chance d’avoir le Mondial. Je me demande pourquoi on a critiqué la venue de Filip Juda alors qu’il fut accueilli par Maher Ben Dhia en février 2016. Il est bon de souligner que le président de la FIMF a eu des problèmes dans son pays, mais il a été innocenté par la justice de toute affaire de blanchiment d’argent et que tout est rentré dans l’ordre. Mon problème est actuellement l’accord de la tutelle qui tarde à venir, surtout que les 24 pays ont déjà confirmé leur participation à ce Mondial. Il reste trois mois et tout est encore flou. Depuis 8 mois, nous avons réussi à créer 190 associations et plus de 100 équipes. Maintenant, il faut que la tutelle bouge sinon l’organisation de cette Coupe du monde n’aura pas lieu en Tunisie. Il est à souligner que le Canada et l’Italie sont en attente pour l’organisation de ce Mondial prévu du 6 au 15 octobre 2017.