Une mainmise à haut risque
Le constat est amer. Bien triste même. La relance du festival de jazz de Tabarka semble totalement compromise. Justement, après l’échec total et désolant de l’édition précédente, faute certainement de bonne préparation, de moyens également et de savoir-faire aussi et surtout, on a nourri l’espoir de voir les éternels organisateurs se remettre sérieusement en cause, apporter les corrections nécessaires et redonner à cette manifestation du moins un tout petit peu de son passé glorieux et de son prestige.
Le constat est amer. Bien triste même. La relance du festival de jazz de Tabarka semble totalement compromise. Justement, après l’échec total et désolant de l’édition précédente, faute certainement de bonne préparation, de moyens également et de savoir-faire aussi et surtout, on a nourri l’espoir de voir les éternels organisateurs se remettre sérieusement en cause, apporter les corrections nécessaires et redonner à cette manifestation du moins un tout petit peu de son passé glorieux et de son prestige. Or, le programme de la nouvelle édition du festival phare de Tabarka, établi tout récemment, s’annonce décevant et il est très loin de répondre aux aspirations. On dirait que c’est toujours l’intérêt personnel qui domine la planification de cette manifestation. L’année dernière, nous avons osé écrire sur ces mêmes colonnes que les échecs à répétition de ce festival sont tout à fait logiques. Car, après le départ des vrais gardiens du temple culturel et artistique de la ville du Corail, Tabarka est devenue victime d’une politique de sabotage diabolique. Le maintien des mêmes personnes à la tête de l’organisation des années et des années durant en témoigne clairement. Des organisateurs qui ne cessent de se qualifier de vrais pur-sang alors qu’en réalité ils sont encore très loin de cette race. C’est bien dommage pour la ville qui perd ainsi l’un de ses atouts majeurs et c’est si désolant pour les premiers décideurs au niveau du cercle du pouvoir qui maintiennent toujours le silence radio.