L’ère de la médiocratie…
Qui
se réclament d’idéologies contraires à notre islam, ceux qui se sont inféodés à l’étranger, occidental, américain ou arabe soit-il, ceux qui cultivent le buzz et l’intox médiatique, ceux qui par esprit malade de vengeance se permettent de juger le passé glorieux de ce pays aux malades de pouvoir et d’un passé à jamais révolu, ceux qui font commerce avec la religion et la politique se présentant en victimes et demandant à être indemnisés, ces gens venus d’un autre monde et prétendant porter notre citoyenneté. A tous ceux-là nous disons tout haut et fort que nous, les citoyens libres de toutes attaches idéologiques ou soumission à l’étranger, nous sommes fiers de bénir le passé de la Tunisie au cours des décades écoulées qui avaient précédé un certain 11 janvier, une date qui a défiguré notre belle Tunisie. Nous bénissons particulièrement l’ère du grand homme d’Etat H. Bourguiba qui a chassé le colonisateur et nous a rendu notre dignité et notre liberté, qui a fait de l’éducation et du savoir l’un des piliers de la politique. Ainsi des générations ont été formées sur les bancs de l’école et de l’université, voire à l’étranger. Dans nos déplacements hors de nos frontières, stimulés et encouragés par la gouvernance bourguibienne, nous étions fiers d’être Tunisiens tant on était respectés et considérés et notre image était au zénith ! A l’ère de Bourguiba on feint d’oublier que pour une modique augmentation du prix de la baguette de pain et suite aux remous sociaux sus-cités, le Président en a rapidement ordonné l’annulation et présenté des excuses au peuple. Une ère de gouvernance se juge par rapport à ce qu’elle fait au profit de la majorité du peuple. Cette même ère qu’une bien minuscule IVD tente d’en faire le procès nous avait permis, des générations successives, de nous épanouir dans un pays stable ouvert à la modernité et aux progrès. Les horizons étaient clairs et prometteurs, encourageant l’enthousiasme dans le travail. Le couffin de la ménagère la plus humble était comprimé dans des prix très raisonnables à l’inverse de ce qu’il devenu aujourd’hui dépassant tous les records. De plus, les ères précédentes, en comparaison avec celle que nous vivons n’étaient pas porteuses d’immondices et d’odeurs nauséabondes ni d’insécurité de jour comme de nuit, de terrorisme latent, de corruption à grande échelle de centaines de milliards dérobés par des politiciens véreux. Elles n’étaient pas porteuses de marasme économique, de climat social explosif ni de libertés débridées et de négation de la notion d’Etat. Aujourd’hui, on vit l’ère de la médiocratie sous toutes ses formes politique, économique médiatique et plus particulièrement télévisuelle ! A en juger les programmes hétéroclites ramadanesques de certaines TV et de l’ingéniosité de leurs concepteurs animateurs, on réalise jusqu’à quel bas niveau on entraîne le téléspectateur qui, pour peu qu’il soit cultivé, rit jaune de leurs facéties et élucubrations. Que sont devenus le géni créateur du Tunisien, son savoirvivre et son savoir-faire, sa perspicacité, son sens de la finesse et du bon goût, sa créativité et son profond respect du téléspectateur ? Sur un autre plan, à la petite classe de loups voraces de Ben Ali s’est substituée à l’ombre de la «révolution» une classe plus gourmande d’enrichissement illicite, de corrompus… Notre Tunisie d’avant-hier était plus belle et plus vivable et les slogans de dignité et de vérité et de fausse démocratie ne pourraient effacer l’image rayonnante de ce pays que nos pères et grands-pères ont forgée avec foi et persévérance. La mission médiatique allait de pair avec ces nobles objectifs, le haut niveau et le professionnalisme des journalistes et des animateurs nous réconcilient avec le petit écran à l’inverse de la pléthore de chaînes actuellement. En conclusion, allons-nous voir naître une véritable conscience nationale reflétant nos vraies valeurs culturelles et civilisationnelles, la Tunisie d’Ibn Khaldoun d’Abou El Kacem Echebi de M. Messadi et j’en passe? Que les élites parmi notre jeunesse sortent de leur torpeur et deviennent plus agissantes pour redorer le blason de notre Tunisie. Il est temps que le géni et la matière grise du Tunisien émerge et s’affirment, redonnant à notre cher pays son visage radieux d’hier et de toujours, c’est le souhait profond de tout citoyen portant un grand amour pour sa patrie.