Des exploits à capitaliser
DANS la grisaille actuelle qui sévit sous nos cieux et en suivant les dérives politiques qui se produisent quotidiennement ainsi que les déclarations incendiaires et polémiques à souhait dont nous abreuvent nos politiciens et aussi certains leaders de la société civile, il existe des éclaircies qui méritent d’être valorisées ou au moins d’être portées à la connaissance de l’opinion publique sur la plus large échelle possible.
Quand une candidate tunisienne au baccalauréat suisse parvient à se classer première, surclassant tous les autres candidats et quand un jeune Tunisien réussit à sauver, en France, deux enfants d’une mort certaine programmée par leur propre mère, on ne peut que sentir la fierté d’être Tunisien et l’orgueil mérité de constater que la fibre excellence et sacrifice est toujours ancrée dans l’esprit des Tunisiens et que Tunisien ou Tunisienne signifient encore réussite, don de soi, imagination et créativité.
Hier, le président Béji Caïd Essebsi nous a donné l’opportunité, en recevant le chercheur Raouf Rekik, de découvrir une autre facette de ce que le génie tunisien peut produire et peut apporter à l’humanité entière.
Les découvertes auxquelles est parvenu le chercheur honoré par le chef de l’Etat vont au-delà de sa propre personne, de sa famille et de la profession qu’il exerce.
Elles montrent que la capacité du Tunisien à innover, à créer et à se distinguer est toujours intacte. Elles prouvent également que même si les conditions actuelles par lesquelles passe la Tunisie sont difficiles et ne prêtent pas à l’optimisme, l’attachement à la distinction et la passion du surpassement sont toujours là.
Reste maintenant à savoir comment capitaliser les exploits que réalisent régulièrement nos jeunes et nos compétences, exploits qui sont malheureusement traités comme des événements mineurs méritant tout au plus une petite dépêche d’agence ou un entrefilet dans les pages intérieures d’un quotidien ou d’un hebdomadaire.
Dans les pays qui ont vécu une transition démocratique comme la nôtre, il existe toute une stratégie de communication et de promotion destinée à tirer profit de ces exploits et à les capitaliser.
Hier, le président Béji Caïd essebsi nous a donné l’opportunité, en recevant le chercheur raouf rekik, de découvrir une autre facette de ce que le génie tunisien peut produire et peut apporter à l’humanité entière