La Presse (Tunisie)

La Corrida de La Roja !

Avec un flamboyant Isco, auteur d’un doublé, l’Espagne s’est aisément imposée face à l’Italie (3-0) à Madrid.

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L’Espagne a largement dominé l’Italie (3-0) dans le choc du groupe G de qualificat­ion au Mondial. Elle prend trois points d’avance sur son adversaire du soir dans la course à la première place, synonyme de qualificat­ion directe. L’Espagne est invaincue lors de ses 60 derniers matches de qualificat­ion à la Coupe du monde. L’Italie n’avait perdu aucune de ses 33 dernières rencontres de qualificat­ion au Mondial avant ce revers face à la Roja. Avec un flamboyant Isco, auteur d’un doublé, l’équipe d’Espagne s’est aisément imposée face à l’Italie (3-0), à Madrid. La Furia Roja a dominé la Squadra Azzura de la tête et des épaules et prend trois points d’avance en tête du groupe G. Le Mondial 2018 se rapproche pour les coéquipier­s de Sergio Ramos, passeur sur le troisième but signé Alvaro Morata.

Une Espagne de gala

Dans un Bernabeu qui n’avait rien perdu de ses réflexes madrilènes (en attestent les sifflets contre Piqué), un Isco en feu et une Italie dépassée, l’Espagne s’est offert une victoire de prestige face à la Squadra Azzura (3-0) qui lui permet de prendre seule les commandes du groupe G avec trois points d’avance sur sa victime du soir. Aligné en faux numéro 9, Isco s’est fendu d’un doublé plein de classe tandis qu’Alvaro Morata a conclu le festival. Dire qu’il y a eu une classe d’écart entre les deux équipes est un euphémisme. L’équipe de Julen Lopetegui, disposée en 4-3-3 sans réel attaquant mais avec six milieux de terrain, a littéralem­ent marché sur l’Italie. Comme au temps de sa splendeur, la Roja a étouffé sa proie, s’est baladée techniquem­ent et n’a jamais semblé perdre le contrôle. Et ce, dès le début du match. Après une première alerte signée Ramos sur coup franc (8e), c’est Isco qui a ouvert le score sur un autre coup de pied arrêté que Buffon n’a pas réussi à aller chercher (1-0, 13e). Ce n’était que le début du show Isco qui a mis à mal la défense italienne tout le match et a pris un malin plaisir à ridiculise­r un Marco Verratti clairement en-dessous. Comme un symbole, c’est ce même duel qui a accouché du but du break espagnol. Après une remontée de balle parfaite, le milieu du Real s’est joué du Parisien pour bombarder une frappe du gauche parfaite qui a fini au fond grâce à l’aide du poteau (2-0, 40e).

Démonstrat­ion technique et tactique

Et l’Italie dans tout ça ? Elle n’a quasiment pas vu le jour ! Hormis une tête de Belotti (22e) et une frappe d’Insigne (49e) bien sorties par De Gea, la Squadra aura laissé une piteuse impression. Malgré un onze offensif disposé en 4-4-2, les Italiens n’ont jamais réussi à mettre le pied sur la gonfle et ont subi une leçon de maîtrise tactique. Désarçonné­e, l’Italie s’est laissée aller. A l’initiative d’un contre monstrueux mené par Sergio Ramos, c’est Morata, le nouveau joueur de Chelsea, qui a corsé l’addition pour la Roja (3-0, 77e). Un détail tant la messe était dite depuis longtemps. Une défaite qui, mine de rien, met fin à une série folle des Italiens : ils n’avaient plus perdu en éliminatoi­res d’Euro ou de Coupe du Monde depuis... septembre 2006 et une défaite face aux Bleus (3-1). Et pour que la fête soit totale, c’est le vétéran David Villa, meilleur buteur de l’histoire de la Roja, qui est entré en jeu. Histoire de boucler la boucle et renouer avec son glorieux passé. Mais avec la démonstrat­ion de ce samedi, c’est plutôt un avenir doré auquel est promis cette Espagne.Dans les autres matches de cette poule G, l’Albanie a pris le meilleur sur le Liechtenst­ein (2-0) tandis que la Macédoine est allée s’imposer en Israël grâce à Pandev (0-1). Au classement, l’Albanie revient donc à 4 points de l’Italie à trois matches du terme.

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Isco et l’Espagne sur un nuage

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