Comme une vaste «pénombre…»
Beaucoup à dire encore au sujet des festivals. Pas forcément des spectacles eux-mêmes. De ce qui y a plu ou déplu. Les festivals ont aussi leurs « dessous», hérités(comme de bien entendu)des «moeurs de la révolution». On en parlera bien, un jour. Ce ne sera pas superflu. Mais là, pour le moment (excusez le cliché) on a d’autres «chats à fouetter». Ce sentiment, d’abord, que la politique nous promène un peu dans tous les sens. Pas la politique des politiciens ou des politologues qui est de toute façon compliquée , mais la politique «commune», de tous les jours, celle que perçoivent et comprennent jusqu’aux plus humbles d’entre nous. Un exemple: y a-t-il un rapport entre les futures municipales et l’actuel «remue-ménage» au gouvernement ? Les partis de l’opposition assurent que oui. «Ceci expliquant cela». Un peu pour «baliser le terrain». Les partis au pouvoir n’en parlent presque pas. Le simple citoyen, lui, est comme «baladé». Qui croire, et quoi ? Les plateaux télé qui reprennent, n’en ont cure, non plus. On les entend finasser sur chaque problème, mais à part. Jamais vraiment de jonction. Curieux ! A propos du gouvernement, l’insistance est sur la crise économique, sur les compétences et les solutions. Au cas extrême, sur la surenchère des partis. S’agissant, en revanche , des municipales, les débats (pour autant qu’ils existent) portent sur un point «technique» et unique : si décembre 2017 sera la date juste et si le code des collectivités locales pourra être voté à temps. Pour l’homme de la rue ? « Galimatias». Embrouilles. «Bruitages» sans lien. Au réel, la « distance mise» sonne mal. L’opposition a «flairé le coup». On ne change pas un gouvernement deux mois avant des élections sans avoir au moins dans l’idée d’en tirer profit. C’est le b.a.-ba de la politique. Et pourtant, les politiques, toutes catégories, même des opposants, préfèrent ne pas trop en dire. Un mystère. Et des questionnements sans fin. Pourquoi ce clivage artificiel entre deux sujets ayant un incontestable rapport entre eux ?Pourquoi ne pas sensibiliser les citoyens sur la relation entre leurs problèmes actuels et l’enjeu des futures élections ? Pourquoi ne pas les éclairer sur les responsabilités de leurs gouvernants successifs afin qu’ils puissent faire leur choix , et peut-être décider d’un vote sanction ? Le pire, maintenant : pourquoi cette impression, de plus en plus nette, que les décideurs, les « organisateurs», les médias ne font pratiquement rien pour stopper ou atténuer la vague abstentionniste qui « sévit» partout ? Pourquoi n’expliquent-ils pas aux millions de désabusés et de déçus que s’abstenir de voter aux municipales, équivaudrait à prolonger pour longtemps encore « la galère» de ces sept dernières années? Que de réponses évidentes tues, tout cela n’est pas gratuit. Voilà.On avait beaucoup à dire sur les dessous occultes des festivals. Mais il y a comme une vaste « pénombre» qui recouvre le pays. On a pensé que c’est le plus urgent..
Un exemple : y a-til un rapport entre les futures municipales et l’actuel remue- ménage au gouvernement ?....Les opposants assurent que oui… Les partis au pouvoir n’en parlent presque pas… Les plateaux télé n’en ont cure, non plus… Pour l’homme de la rue ? «Galimatias». Embrouilles. «Bruitages» vains… Comme une vaste «pénombre» recouvre le pays…