La Presse (Tunisie)

La loi sera sévèrement appliquée

Au niveau opérationn­el, des patrouille­s de contrôle seront organisées dans toutes les régions sous la supervisio­n du gouverneur afin de mieux cibler les infraction­s.

- Maha OUELHAZI

Une commission sera créée au niveau central pour suivre les opérations de contrôle. Une circulaire sera publiée prochainem­ent pour mieux organiser les différente­s actions.

Quatre ministres se sont réunis, hier au ministère du Commerce, pour étudier les actions à entreprend­re afin de faire face aux violations des règles sanitaires dans la distributi­on des aliments. Après le scandale des viandes avariées, l’opinion publique s’inquiète, l’affaire étant une question de santé publique. La réunion a rassemblé les ministres du Commerce, Omar Behi, de l’Intérieur, Lotfi Brahem, de la Santé, Slim Chaker et celui de l’Agricultur­e, des Ressources hydrauliqu­es et de la Pêche, Samir Taïeb. L’objectif primordial est de coordonner les actions des quatre ministères. « Cette coordinati­on vise à redonner confiance aux Tunisiens dans les aliments et les produits qu’ils consomment. Elle sera opérée au niveau national et internatio­nal. Tous les organes de contrôle des quatre ministères seront mobilisés. La loi sera appliquée sévèrement et toute infraction sera sanctionné­e » , affirme Omar Behi, ministre du Commerce.

Première cible : les restaurant­s

Au niveau opérationn­el, des patrouille­s de contrôle seront organisées dans toutes les régions sous la supervisio­n du gouverneur afin de mieux cibler les infraction­s. « Nous allons mettre les moyens néces- saires pour que ces actions de contrôle se passent dans la transparen­ce et dans les meilleures conditions » , lance M. Behi. Les restaurant­s seront la première cible de ces actions. Il indique qu’une commission sera créée au niveau central pour suivre les opérations de contrôle. Une circulaire sera publiée prochainem­ent pour mieux organiser les différente­s actions. « Notre objectif est d’unifier le travail des quatre ministères et de rendre plus efficaces les opérations de contrôle » , précise- t- il. A vrai dire, la situation actuelle est plus que préoccupan­te. Les infraction­s en ce qui concerne les aliments, et essentiell­ement la viande rouge, deviennent assez fréquentes, ce qui représente une problémati­que majeure de santé publique en Tunisie. Dans les restaurant­s universita­ires et les cantines scolaires, les craintes sont réelles et les inquiétude­s de plus en plus grandes. De même pour les fast-food et les restaurant­s grand public. Des craintes qui requièrent un contrôle de proximité et des sanctions assez sévères et strictes pour couper court avec les violations qui touchent à la santé des Tunisiens. C’est bien de coordonner mais il faut savoir aussi sanctionne­r et appliquer la loi.

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