La Presse (Tunisie)

On tranche aujourd’hui

Anis Jarboui avec 78 voix et Nabil Baffoun avec 76 voix se disputent aujourd’hui, dans un second tour, la présidence de l’Isie

- A. D.

Ils étaient, hier, six candidats, à solliciter l’aval des députés pour accéder à la présidence de l’Instance supérieure indépendan­te des élections (Isie). Adel Brinsi ayant retiré sa candidatur­e, il restait Nabil Baffoun, Farouk Bouaskar, Anis Jarboui, Nabil Azizi et Mohamed Tlili Mansri dans la course dans la mesure où «aucun consensus n’a été dégagé sur un candidat unique lors de la réunion des blocs parlementa­ires tenue, hier matin, avant le démarrage de la séance plénière». Et comme il était impossible de trouver un candidat consensuel, on a proposé que les candidats présentent leurs programmes devant les chefs des groupes parlementa­ires et non devant l’ensemble des députés comme prévu avant de pas- ser au vote. La propositio­n n’a pas eu l’écho attendu et plusieurs députés l’ont rejetée à l’instar de Karim Helali, député et président du bureau politique d’Afek Tounès. Il considère, en effet, que «l’élection par les chefs des blocs parlementa­ires du président de l’Isie risque de porter atteinte à son indépendan­ce et à sa neutralité».

Ils étaient, hier, six candidats, à solliciter l’aval des députés pour accéder à la présidence de l’Instance supérieure indépendan­te des élections (Isie). Adel Brinsi ayant retiré sa candidatur­e, il restait Nabil Baffoun, Farouk Bouaskar, Anis Jarboui, Nabil Azizi et Mohamed Tlili Mansri dans la course dans la mesure où «aucun consensus n’a été dégagé sur un candidat unique lors de la réunion des blocs parlementa­ires tenue, hier matin, avant le démarrage de la séance plénière». Et comme il était impossible de trouver un candidat consensuel, on a proposé que les candidats présentent leurs programmes devant les chefs des groupes parlementa­ires et non devant l’ensemble des députés comme prévu avant de passer au vote. La propositio­n n’a pas eu l’écho attendu et plusieurs députés l’ont rejetée à l’instar de Karim Helali, député et président du bureau politique d’Afek Tounès. Il considère, en effet, que « l’élection par les chefs des blocs parlementa­ires du président de l’Isie risque de porter atteinte à son indépendan­ce et à sa neutralité». Il ajoute : « Il faut trouver un mécanisme d’élection qui place l’Isie et aussi les autres instances constituti­onnelles à l’abri de tous les tirailleme­nts politiques». Et pour le moment, il n’existe pas d’autre mécanisme que celui de voir le président de l’Isie élu par les députés lors d’une séance plénière sur la base de la majorité absolue correspond­ant à 109 voix pour sur les 217 membres de l’ARP. Et en cas d’égalité des voix au premier tour, les députés passent à un deuxième tour décisif auquel prennent part les candidats classés en première et en deuxième positions. Finalement, les députés se sont rendus à l’évidence et l’opération de vote a démarré vers 18h00 mais elle n’a pas dégagé de gagnant dans la mesure où Anis Jarboui a récolté 78 voix, Nabil Baffoun a remporté 76 voix et Mohamed Tlili Mansri s’est contenté de 3 voix alors que Nabil Azizi, Anouar Ben Hassen et Farouk Bouasker n’ont otbenu aucune voix. Le deuxième tour décisif opposera donc Anis Jarboui à Nabil Baffoun et il aura lieu aujourd’hui, mardi 26 septembre, à 15h00. Avant de clore la séance, Mohamed Ennaceur, président du Parlement, a annoncé que les chefs des blocs parlementa­ires se réuniront aujourd’hui pour essayer de convenir d’un accord consensuel entre Nabil Baffoun et Anis Jarboui.

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