Un déficit en eau potable de 100 litres/seconde
Le GCT s’est engagé avec les composantes de la société civile, vers la fin de 2016, à arrêter l’exploitation des eaux souterraines dans ses activités industrielles
Le déficit en eau potable a atteint, cet été, 100 litres par seconde et ne cessera de s’aggraver en raison du retard de réalisation de plusieurs projets, notamment ceux annoncés par le Groupe chimique tunisien (GCT), selon les estimations des services du district de la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (Sonede) à Gabès. En effet, le GCT s’est engagé avec les composantes de la société civile, vers la fin de 2016, à arrêter l’exploitation des eaux souterraines dans ses activités industrielles, envisageant la réalisation d’une station de dessalement de l’eau de mer d’une capacité de production journalière estimée à 50 mille m3 d’un coût de 200 millions de dinars (MD), ont indiqué des données dudit district. A noter que le GCT, dont la consommation quotidienne est de 30 mille litres d’eau, a publié, en janvier, un appel d’offres pour la location d’une unité industrielle d’une capacité de production journalière de 7.000 m3, pour une durée de trois ans, selon un document publié par le GCT en mai 2017 et dont une copie a été reçue par le correspondant de l’agence TAP. Toutefois, ce projet n’a pas été réalisé en dépit du dépouillement des offres. Des coupures de l’eau potable persistent dans plusieurs agglomérations à Gabès et ont causé des tensions sociales, dont l’organisation à maintes reprises de sitin, au niveau de la route nationale 1, par les habitants de Teboulbou à Gabès-Sud en raison de ces coupures.