La Presse (Tunisie)

Ultimes espoirs pour localiser des survivants

Le bilan du séisme de magnitude 7,1 qui a frappé le 19 septembre était, hier, de 324 morts, dont plus de la moitié (186) dans la capitale

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AFP — Près d’une semaine après le séisme qui a fait plus de 300 morts au Mexique, un infime espoir de retrouver des survivants sous les décombres poussait hier les secouriste­s à poursuivre leurs opérations. Hier matin, les sauveteurs mexicains et étrangers s’activaient sur cinq sites de la capitale mexicaine, selon le maire de la ville Miguel Angel Mancera. Le gros des effectifs se concentrai­t sur un immeuble de bureaux de sept étages du quartier de Roma. La Protection civile a fait savoir qu’une quarantain­e de familles étaient toujours sans nouvelles des leurs. Le bilan du séisme de magnitude 7,1 qui a frappé le 19 septembre était hier de 324 morts, dont plus de la moitié (186) dans la capitale, où vivent 20 millions de personnes, selon la Protection civile. Le délai critique franchi vendredi des premières 72 heures, au-delà duquel les chances de survie sont très faibles, paraît désormais bien loin. Même si les Mexicains se souviennen­t des sauvetages «miracles» accomplis après le grand séisme du 19 septembre 1985, qui avait fait plus de 10.000 morts, et jusqu’à 30.000 selon certaines estimation­s. Pendant ce temps, une polémique concernant l’école Enrique Rebsamen, où ont péri 19 enfants et sept adultes, commençait à monter: selon les médias locaux, l’établissem­ent privé aurait produit de faux documents aux autorités pour pouvoir fonctionne­r. «Si cela devait se confirmer, ce serait très grave», a déclaré à la chaîne Televisa le ministre de l’Education, Aurelio Nuño, ajoutant que ses services allaient enquêter. Plus de 9.000 immeubles de Mexico ont déjà été inspectés et la plupart sont habitables, selon le maire de la capitale. Quelque 700 bâtiments nécessiten­t une interventi­on et 300 présentent des dommages importants, a-t-il ajouté. «Cela ne veut pas dire que ces 300 là devront être détruits», a ajouté M. Mancera, précisant qu’une inspection complément­aire serait nécessaire. Ces derniers jours, les autorités mexicaines, jusqu’au président Enrique Peña Nieto, ont tenté de rassurer les familles en assurant qu’aucun immeuble ne serait démoli tant que tous les corps n’auront pas été récupérés. Les nerfs de la population ont été soumis à rude épreuve samedi par une nouvelle secousse de 6,1. Deux personnes sont mortes d’un infarctus «à cause» de ce séisme dans la capitale, selon la Protection civile. Près de l’épicentre, dans l’Etat de Oaxaca, la secousse a causé la mort d’un homme et d’une femme.

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