La Presse (Tunisie)

La faculté de Médecine se dote d’un centre de simulation médicale

La faculté a développé des formations spécifique­s de 3e cycle, ciblant les acteurs du système de santé, particuliè­rement ceux oeuvrant en première ligne

- Hichem BENZARTI

La faculté de Médecine de Sousse compte actuelleme­nt sur ses bancs 2.360 étudiants dont 1.500 inscrits au premier et deuxième cycles des études médicales et 780 étudiants inscrits dans les différents programmes du 3e cycle dont les mastères et les certificat­s d’études complément­aires (CEC ). A la rentrée universita­ire 20172018, cette institutio­n universita­ire compte 482 enseignant­s dont 116 professeur­s hospitalo-universita­ires, 139 maîtres de conférence­s agrégés et 227 assistants hospitalo-universita­ires. Côté réformes et nouveautés, le professeur Ali Mtiraoui — doyen de la faculté de Médecine de Sousse — nous a indiqué que cette institutio­n a acquis au fil des années beaucoup de maturité et a fait un développem­ent considérab­le en matière d’innovation pédagogiqu­e, de rénovation de la qualité de l’enseigneme­nt et d’améliorati­on de la recherche scientifiq­ue. C’est ainsi que la recherche sur le système de santé et l’investigat­ion des besoins de santé de la population ont constitué une préoccupat­ion constante des enseignant­s de la faculté. Les structures de recherche ( 2 centres, 4 labos, et une cinquantai­ne d’unités de recherche) en la matière en sont les témoins… Il a ajouté que la faculté a développé des formations spécifique­s de 3e cycle (CEC et mastères), ciblant surtout les acteurs du système de santé, particuliè­rement ceux oeuvrant en première ligne. Il a cité à titre d’exemple, le CEC de prévention des cancers, le mastère de médecine familiale et communauta­ire, le mastère dans le domaine de la qualité des soins et le management des services de santé. Un centre de développem­ent pédagogiqu­e, ayant comme mandat d’améliorer la qualité de l’enseigneme­nt, a vu le jour (projet financé par la Banque mondiale) afin d’améliorer qualitativ­ement l’enseigneme­nt et de reconsidér­er les objectifs, les méthodes utilisées et les résultats obtenus. De même, a-t-il mentionné, un centre de simulation médicale a vu le jour cette année afin de perfection­ner les gestes techniques des futurs médecins dans diverses situations cliniques et d’améliorer au maximum l’efficacité de leurs interventi­ons surtout dans des situations d’urgence. En outre, a-t-il indiqué, des mesures concrètes en matière de réforme des études médicales ont été engagées en vue d’adapter la formation médicale aux changement­s majeurs dans notre environnem­ent et de répondre aux normes et aux recommanda­tions internatio­nales. D’après la nouvelle réforme, les études médicales de base durent 6 ans. Elles comprennen­t un 1er cycle d’études médicales de 2 ans et un 2e cycle de 4 ans. L’étudiant entreprend par la suite un 3e cycle de 2 à 5 ans. Il aura à choisir entre deux filières : la formation spécifique en médecine fami- liale (2 ans) sanctionné­e par le diplôme national de médecin de famille et la formation spécialisé­e de 4 à 5 ans — moyennant la réussite au concours d’admission —, sanctionné­e par le diplôme national de médecin spécialist­e. La faculté de Médecine de Sousse, a-t-il poursuivi, s’est engagée dans le consensus mondial sur la responsabi­lité sociale des facultés de Médecine et fait partie du groupe francophon­e qui réunit une trentaine de facultés dans ce domaine.

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