Elles tombent de haut !
Incapable de réagir face au Kenya après sa défaite inattendue devant le Sénégal, l’équipe de Tunisie est quasiment hors course.
Le premier tour de la 18e édition du championnat d’Afrique s’est achevé hier. L’équipe de Tunisie devait rencontrer son homologue congolaise dans un duel sans enjeu. La Tunisie et le Congo disputeront les matches du classement de la 5e à la 9e place aux côtés du Nigeria, de l’Algérie, et du Botswana. Le carré d’as se compose du Cameroun, de l’Egypte (Poule A), du Kenya et du Sénégal. Les demifinales de demain nous permettront de connaître les noms des deux qualifiés pour le championnat du monde qui aura lieu au Japon en septembre 2018. Ce sera le premier verdict, en attendant le deuxième lendemain, celui de la consécration. Encore une fois et pour la deuxième CAN consécutive, la Tunisie est loin du podium. L’équipe de Bassam Fourati, à Yaoundé, cale pour la deuxième fois d’affilée. Elle était hors d’état de s’imposer face aux Sénégalaises et s’est contentée d’un seul set, le troisième, 25-18, avant de subir la loi des Kényanes dans une rencontre à sens unique. Trois sets à zéro 17-25, 21-25, 16-25.
Une image ternie
Un maigre butin pour une formation tunisienne qui a déçu et qui a laissé la plus mauvaise des impressions chez les techniciens. Pourtant, elle était promise au départ à un rôle prépondérant, compte tenu de l’exploit lors du dernier championnat d’Afrique des clubs et les excellentes prestations des joueuses qui composent l’effectif actuel de l’équipe nationale. La défaite inattendue et étonnante face au Sénégal a prouvé que la sélection tunisienne a des limites. L’ensemble ne pouvait prétendre à mieux. C’est pour cette raison que nos joueuses se sont effondrées le jour suivant face aux tenantes du titre. La seule victoire du six national a été obtenue face à la modeste équipe du Nigeria qui n’a pas fait le poids. Les joueuses étaient incapables d’évoluer sur un rythme soutenu puisqu’il leur manquait la préparation nécessaire, les tests amicaux utiles et l’encadrement parfait. L’équipe a failli se retrouver dans un état critique et en deçà de ses valeurs. Il faut revoir beaucoup de choses pour tenter de redresser la barre et redorer l’image du volleyball féminin ternie par une prestation calamiteuse qui a valu aux coéquipières de Mériem Brik de quitter la CAN par la petite porte.