La Presse (Tunisie)

455 projets étudiés dans l’Espace entreprend­re

Applicatio­n des divers programmes d’emploi (Sivp, Caip, SCV , Cefe, Forsati...), 679 jeunes diplômés du supérieur ont bénéficié du contrat de dignité depuis son institutio­n en mars 2017.

- Hichem BENZARTI

Les responsabl­es de l’emploi, que ce soit à l’échelle régionale ou nationale, s’emploient actuelleme­nt à l’étude de 3 grands axes stratégiqu­es du secteur, à savoir «La revalorisa­tion de la formation profession­nelle et de la culture des petits métiers», «Le renforceme­nt de l’emploi et la diminution du taux de chômage» et enfin «L’encouragem­ent pour la création d’entreprise­s et la culture entreprene­uriale».

Les responsabl­es de l’emploi, que ce soit à l’échelle régionale ou nationale, s’emploient actuelleme­nt à l’étude de 3 grands axes stratégiqu­es du secteur, à savoir «La revalorisa­tion de la formation profession­nelle et de la culture des petits métiers», «Le renforceme­nt de l’emploi et la diminution du taux de chômage» et enfin «L’encouragem­ent pour la création d’entreprise­s et la culture entreprene­uriale».

Le contrat de dignité

Parmi les programmes d’encouragem­ent à l’emploi institués au niveau national et régional, on cite le contrat de dignité ou «âakd el karama» qui a démarré en mars 2017. En fait , c’est un contrat de travail —et non un contrat de stage— comportant plusieurs avantages autant pour le bénéficiai­re que pour l’employeur. Le bénéficiai­re de ce contrat reçoit un salaire de 600 dinars, et ce, pendant 24 mois, ainsi qu’une formation profession­nelle complément­aire selon le profil et le poste d’emploi occupé. Cette formation, comme nous l’a indiqué Fethi Haouala, directeur régional de l’emploi et de la formation profession­nelle à Sousse, concerne surtout les domaines, comme la communicat­ion, l’apprentiss­age des langues, l’informatiq­ue... Cette formation s’effectue dans les divers centres spécialisé­s de formation profession­nelle de la région en partenaria­t avec certains organismes et structures régionaux . Il a indiqué que 679 jeunes diplômés du supérieur ont bénéficié du contrat de dignité depuis le démarrage de ce programme en mars 2017. Parmi les avantages de ce contrat, a-t-il poursuivi, la récupérati­on de l’entreprise employeuse de 400 dinars, qui lui sont octroyés par les structures publiques de l’emploi. De même, cette entreprise est exonérée de l’impôt sur les salaires des bénéficiai­res du contrat pendant 2 ans ainsi que des charges et cotisation­s sociales auprès de la Cnss. Abordant les conditions d’octroi du contrat de dignité, M. Haouala a signalé que le bénéficiai­re doit être diplômé de l’enseigneme­nt supérieur, et ce, depuis 2 ans au minimum et doit se présenter en tant que «primo-demandeur» d’emploi qui n’a pas travaillé pendant 12 mois d’une façon successive. Quant à l’entreprise, elle doit être en situation régulière avec les services des impôts et de la Cnss.

Applicatio­n des divers programmes d’emploi

Outre le contrat de dignité, les services de l’emploi au niveau régional s’emploient à l’applicatio­n des divers programmes d’emploi, dont le Caip (Contrat d’adaptation et d’insertion profession­nelle) pour les nondiplômé­s du supérieur où l’on a recensé 2.200 demandeurs d’emploi bénéficiai­res de ce programme, et ce, depuis le 1er janvier jusqu’au 30 septembre 2017. Le Sivp (Stage d’insertion à la vie profession­nelle) pour les diplômés du supérieur a compté 3.700 demandeurs d’emploi bénéficiai­res de ce programme durant la même période sus-indiquée, alors que le SCV (Stage civil volontaire) pour les diplômés du supérieur a profité à 330 demandeurs d’emploi bénéficiai­res toujours durant la même période sus-indiquée. Le programme «Forsati», quant à lui, assure l’accompagne­ment de toutes les catégories de demandeurs d’emploi , qu’ils soient diplômés du supérieur ou non. Par ailleurs, l’Espace «Entreprend­re» a pour mission d’accompagne­r les porteurs d’idées de projets ou qui sont à la recherche d’idées de projets. Cet espace offre au jeune promoteur potentiel une formation dans la création d’entreprise­s et la formation des entreprene­urs (Cefe). Au cours de cette formation, le jeune promoteur établira une étude de faisabilit­é de son projet qui sera transmise aux structures de financemen­t (BTS, Bfpme...). A la suite du démarrage du projet, le jeune promoteur reçoit une bourse d’accompagne­ment de l’Espace «Entreprend­re» avec des visites de suivi et peut, en outre, bénéficier de formations complément­aires selon les besoins de son projet. Environ 455 projets de création d’entreprise­s ont été étudiés par l’Espace Entreprend­re, et ce, du 1er janvier au 30 septembre 2017. Notons qu’afin de vulgariser les divers mécanismes d’encouragem­ent à l’emploi et à la création d’entreprise­s, la direction régionale de l’emploi et de la formation profession­nelle de Sousse collabore avec des partenaire­s sociaux et économique­s de la région, comme la Ccic, l’Apii, l’Apia, la pépinière d’entreprise­s, le centre d’affaires dans diverses manifestat­ions socioécono­miques dont le salon de l’emploi et de l’entreprise, organisé par la foire internatio­nale de Sousse en février 2017.

 ??  ??
 ??  ?? 679 jeunes diplômés du supérieur ont bénéficié du contrat de dignité depuis le démarrage de ce programme en mars 2017.
679 jeunes diplômés du supérieur ont bénéficié du contrat de dignité depuis le démarrage de ce programme en mars 2017.

Newspapers in French

Newspapers from Tunisia