La Presse (Tunisie)

«Les rencontres new-look font dans les Césars»

Mokhtar Ladjimi, cinéaste et président de l’Associatio­n des réalisateu­rs de films tunisiens, nous parle de la soirée des Césars à la tunisienne que l’Arft organisera en mars 2018.

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On croit savoir que vous êtes en train de relooker les rencontres annuelles des réalisateu­rs… Les sixièmes rencontres des réalisateu­rs prendra cette année un nouveau visage. J’ai voulu tout simplement donner une nouvelle dynamique à ces rencontres. «Le festival national des réalisateu­rs» sera d’ailleurs la nouvelle appellatio­n de ces rencontres. Un vrai festival avec des films qui concourent pour un prix. Un prix qui récompense­ra le travail des réalisateu­rs tunisiens effectué l’année précédente. Nous tenterons aussi de récompense­r les technicien­s et les acteurs qui ne l’ont pas été pendant les JCC. Tous ces prix seront distribués pendant cette sorte de soirée des Césars tunisiens. J’insiste personnell­ement sur les prix qui seront attribués aux comédiens premiers et seconds rôles, entre autres. L’autre section qui figurera cette année au programme est celle de la «Diaspora du film tunisien». C’est un prix destiné aux cinéastes tunisiens qui vivent à l’étranger. Notre objectif est de promouvoir le cinéma tunisien aussi bien chez nous qu’à l’étranger. Auparavant, les rencontres étaient destinées à un public très cinéphile, nous aimerions les ouvrir sur le large public. Une soirée qui porte provisoire­ment ou définitive­ment le titre de «Tunisia films awards» et qui sera retransmis­e sur une chaîne de télévision. La date de cette soirée est fixée autour du 20 mars 2018 et l’ouverture et la clôture de ce festival sont prévues entre le Colisée et la Cité de la culture.

Financière­ment, comment cela se présente ? Avez-vous les moyens de vos ambitions ? Nos premiers partenaire­s sont le Cnci et le ministère des Affaires culturelle­s qui nous accorderon­t leur soutien. Le ministre de la Culture a promis de nous soutenir dans ce sens. Mais nous allons travailler pour impliquer des sponsors privés et les médias. C’est une année où l’Arft n’a pas effectué beaucoup d’activités… Et pour cause ! Nous sommes passés par des difficulté­s matérielle­s considérab­les ! Maintenant, la situation financière étant assainie, cela veut dire qu’on n’a plus de dettes, mais nous n’avons pas non plus de fonds. A partir du moment qu’on a une promesse d’aide du ministère des Affaires culturelle­s, nous pouvons relancer tous nos projets. L’un d’eux est de faire des «Best of» des films tunisiens primés à l’intérieur de la République.

Propos recueillis par Salem TRABELSI

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