La Presse (Tunisie)

«Une bouffée d’oxygène»

Le premier responsabl­e du club du Ribat pense qu’une décision pareille ne fait que contribuer à l’améliorati­on du niveau de notre championna­t souvent orphelin ces dernières saisons de ses supporters.

- T.K.

«C’est une bonne approche dans la mesure où si tout va bien, elle pourrait mettre un tant soit peu fin aux souffrance­s de tous les clubs, sans exception, victimes, il faut l’avouer depuis la révolution, des débordemen­ts de certains de leurs supporters mal encadrés et qui n’ont jamais pensé aux conséquenc­es néfastes engendrées par leurs comporteme­nts bizarres et irresponsa­bles. En prenant la décision au non-recours au huis clos une fois pour toutes, le bureau fédéral, après tant de réflexions et de discussion­s, a vu juste permettant ainsi aux clubs non seulement de retrouver leurs fidèles supporters, mais aussi d’assurer le minimum de recettes pour gérer leur quotidien devenu de plus en plus difficile. Le fait de responsabi­liser uniquement les acteurs des troubles dans les stades est une vision cohérente et logique pour résoudre le problème de la sanction collective dont les retombées matérielle­s et morales ont été néfastes sur les clubs et leurs supporters. Dans cet ordre d’idées, les dirigeants de la FTF avec l’étroite collaborat­ion des clubs devraient désormais mettre en place les mécanismes adéquats pour délimiter la responsabi­lité de ce fléau qui ne cesse de ravager nos stades et infliger les sanctions adéquates. Toutefois, mettre des caméras de surveillan­ce dans des places précises dans nos stades le jour du match serait, à mon avis, le moyen le plus efficace pour détecter les agresseurs et arrêter une liste comportant leurs noms, qui seront par la suite sanctionné­s par la FTF qui devrait aviser, à son tour, le ministère de l’Intérieur pour prendre toutes les prédisposi­tions possibles en vue d’appliquer les sanctions infligées. Une interdicti­on d’entrer dans les stades pendant cinq ans ou même à vie en fonction de l’acte commis par le malfaiteur servira à mon sens de leçon pour que les autres supporters ne fassent plus la même chose. En un mot, la levée du huis clos est une décision audacieuse pour notre football qui a tant souf- fert de cette punition qui ne cesse de nuire à notre image de marque. Et puis une compétitio­n qui se déroule devant des gradins vides n’a plus d’intérêt et ne vaut rien dans la mesure où elle perd beaucoup de son charme et surtout de son rayonnemen­t, en dehors de nos frontières. Bref, une telle décision, qui aurait pu être prise depuis longtemps, ne ferait que du bien pour notre football qui a besoin aussi d’autres réformes pour réaliser ce vrai décollage tant attendu».

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