La Presse (Tunisie)

«Un huis clos destructeu­r !»

- M.S.C.

«Le plaisir de jouer au football n’est possible qu’en présence du public. Je me rappelle lorsque j’étais joueur l’impact moral de la présence du public. Parfois dans les moments difficiles ou de doute, les supporters nous remontent le moral et nous donnent des ailes pour revenir dans le match et continuer à jouer. Depuis des années la sanction du huis clos fut une pratique habituelle à cause du comporteme­nt de quelques supporters indiscipli­nés. On s’attendait à la baisse de la violence avec ces mesures et ces sanctions. Mais le huis clos n’a pas éradiqué la violence dans les stades et ses retombées sur les clubs et le football d’une manière géné- rale étaient négatives. Les clubs se plaignent de la baisse des recettes à cause du Huis clos. Parfois certaines équipes se sont montrées au-dessus de la loi. Ces équipes sont exemptées de l’applicatio­n du huis clos. Seuls les petits clubs payent cher ces dépassemen­ts».

«De la volonté avant tout !»

«La FTF, en accord avec les clubs, doit trouver des alternativ­es au huis clos, tout en déployant les moyens les plus perfection­nés pour contenir le phénomène de la violence dans les stades. La violence doit disparaîtr­e de nos stades. Il faut rappeler ce qui s’est passé en Europe notamment avec les hooligans en Angleterre ou autres. Les responsabl­es du football dans ces pays ont réussi à contenir ce phénomène et ils nous ont offert une nouvelle image des stades sans dépassemen­ts ni violence. Les scènes de gradins à la lisière de la pelouse sans séparation entre les joueurs et les supporters méritent beaucoup d’attention. Aurons-nous la possibilit­é un jour de voir nos stades avec le même comporteme­nt discipliné de la part des responsabl­es et des supporters ? Oui, c’est un rêve légitime à condition de respecter l’applicatio­n de la loi et de prendre des initiative­s pour inciter à la discipline».

Newspapers in French

Newspapers from Tunisia