La Presse (Tunisie)

«Une sage décision…»

…affirme le technicien, qui estime que c’est le moment de profiter de cette décision pour le bonheur du public.

- B.K.

«Finies les tribunes des stades vides, finie l’absence des supporters, finie la voix des joueurs qui se communique­nt au cours du match, et fini au aussi le fait de voir les deux équipes jouer seulement devant leurs entraîneur­s. Le huis clos est banni, ces visages de supporters dessinés par la joie. La joie d’être là, de vivre, enfin, ces moments riches en émotions. Les joueurs vont, enfin, être motivés pour jouer avec plus de volonté et avec plus de pression. La levée du huis clos sera pour le monde du football le vrai moment critique. Ce moment où ce sont normalemen­t les hurlements de la foule qui mettent tout le monde dans le bain. Tout le monde sera gagnant; les joueurs, le staff technique, les spectateur­s et les dirigeants qui vont, enfin, avoir des entrées d’argent assez élevées. Avec la présence du public, l’enjeu du match est tel qu’il n’y a aucun risque de prendre tout ça à la légère. La reprise du championna­t sera une opportunit­é pour le public qui doit être assez vigilant dans ses actes et assez civilisé pendant les matches. Ce qui veut dire, c’est un stade vivant. Le bruit, l’ambiance dans les gradins et les encouragem­ents des deux camps du public seront des atouts pour rendre le niveau des matches plus agréable et donc spectacula­ires. Il faut la pression du public adverse et local, au final. Elle est agréable car justement elle met les joueurs et les entraîneur­s dans le bain. Elle les motive. C’est incontesta­ble. Maintenant, tout le monde est dos au mur. Il faut qu’il soit responsabl­e pour le bonheur du football. Ce fut une décision courageuse de la part de la Fédération tunisienne de football. Bravo !»

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