« En Tunisie, les signes de la relance économique sont visibles »
Aux antipodes d’une assassine autoflagellation tuniso-tunisienne, ce qu’a récemment écrit le quotidien économique et financier britannique « Financial Times » au sujet de la relance économique tunisienne ne peut que mettre du baume au coeur
Aux antipodes d’une assassine autoflagellation tuniso-tunisienne, ce qu’a récemment écrit le quotidien économique et financier britannique « Financial Times » au sujet de la relance économique tunisienne ne peut que mettre du baume au coeur
Dans son édition de mercredi, le quotidien économique parle d’une relance économique en marche, se référant aux prévisions de la Banque mondiale. Dans la même perspective, le support britannique évoque un retour des investissements étrangers et un regain d’intérêt pour le pays de la part des voyageurs internationaux, après le déclin occasionné par les attentant terroristes de 2015. Justifiant son constat, le journaliste Pierre le Jeune d’Allegeershecque, qui a dernièrement effectué une visite à Tunis, parle de classes moyenne et supérieure qui continuent à voyager à l’étranger, principalement en France, pour poursuivre leurs études et carrières. Selon le Financial Times, le tableau n’est, donc, pas totalement sombre en Tunisie, malgré les difficultés auxquelles fait face le pays sur les plans politique, économique et social, de l’avis du journaliste britannique. En atteste, selon lui, le retour au bercail de certains expatriés tunisiens pour ensuite lancer des projets chez eux. Il se réfère, ici, à l’expérience réussie d’un jeune investisseur tunisien dont les affaires sur Internet ont connu un grand succès, au point de s’étendre à deux autres pays africains francophones. Louant les réalisations du pays sur le plan sécuritaire, le journaliste reconnaît, toutefois, la persistance de certaines difficultés. Les disparités régionales, la sécurité au niveau des frontières avec la Libye et l’Algérie du fait de la présence de terroristes islamistes, le chômage des jeunes diplômés, la fuite des cerveaux et une accablante bureaucratie devraient susciter davantage d’attention de la part des gouvernants tunisiens, prévient, au demeurant, Financial Times.