Nasrallah nie tout lien
Le Hezbollah dément les accusations qui lui imputent l’envoi d’armes au Yémen, à Bahreïn et au Koweït. Le Hezbollah nie tout lien avec un missile tiré vers Riyad depuis le Yémen
AFP — Le chef du Hezbollah a nié hier que le mouvement chiite libanais envoyait des armes au Yémen, à Bahreïn et au Koweït, au lendemain d’accusations en ce sens faites par la Ligue arabe. «Nous n’avons jamais envoyé d’armes au Yémen, à Bahreïn ou au Koweït, nous n’avons jamais envoyé d’armes vers aucun pays arabe», a lancé Hassan Nasrallah lors d’une allocution télévisée. Son mouvement a été accusé avant-hier, dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion de la Ligue arabe, de fournir «des armes sophistiquées» aux «groupes terroristes» dans les pays arabes. Nasrallah a, également, nié hier toute responsabilité du mouvement chiite libanais dans le tir début novembre d’un missile balistique depuis le Yémen vers l’aéroport de Riyad. «Je nie catégoriquement le lien de tout homme du Hezbollah avec le tir de ce missile», a lancé Hassan Nasrallah lors d’une allocution télévisée. Le tir de ce missile, intercepté près de la capitale saoudienne, a été revendiqué par les rebelles chiites Houthis, qui luttent au Yémen contre une coalition militaire emmenée par l’Arabie saoudite.
Le Hezbollah se dit prêt à se retirer d’Irak après la défaite de l’EI
Enfin, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a affirmé hier qu’il était prêt à retirer ses cadres d’Irak. «Au début de la guerre contre l’Etat islamique en Irak, nous avons envoyé un grand nombre de cadres, d’entraîneurs et d’experts et nous avons eu des blessés et des morts, a indiqué le leader chiite lors d’un discours retransmis sur les chaînes de télévision. Après la proclamation de la victoire finale, et si nous jugeons que c’est fini et qu’il n’est plus nécessaire pour nos frères de rester là-bas, ils reviendront (au Liban) pour rejoindre d’autres théâtres d’intervention». L’Irak a repris le 17 novembre en quelques heures la toute dernière localité tenue par l’EI sur son territoire, Rawa, infligeant une nouvelle défaite à l’organisation jihadiste qui ne contrôle plus que quelques zones désertiques à la frontière syrienne.