Tourisme, l’atout sécurité
UNE éclaircie dans la grisaille générale: le géant du voyage britannique Thomas Cook est de retour en Tunisie. Trois ans après l’attaque terroriste contre l’hôtel Impérial à Sousse qui s’est soldée par une trentaine de victimes britanniques, la destination Tunisie est de nouveau sur les tablettes du prestigieux tour-opérateur mondial.
L’événement est de taille et l’accueil réservé aux touristes britanniques qui ont atterri mardi à l’aéroport d’Enfidha montre que l’on est conscient, du côté du ministère du Tourisme et de l’Artisanat, qu’il est urgent de regagner la confiance du marché britannique si l’on veut que le site Tunisie reprenne sa place sur le marché touristique mondial.
Considéré comme l’un des marchés les plus exigeants en matière de sécurité, le retour du marché britannique constitue le déclic qui annonce le retour des autres marchés européens.
Faut-il rappeler, dans cet ordre d’idées, les déclarations faites début février par le secrétaire d’Etat britannique Ben Wallace considérant que la Tunisie a réalisé une avancée remarquable en matière de sécurité, ce qui encourage les touristes britanniques à renouer avec le marché tunisien.
Un retour préparé dans tous ses détails, plus particulièrement au niveau médiatique, puisqu’une délégation de journalistes anglais accompagne les 440 touristes que l’aéroport d’Enfidha a accueillis lundi dernier.
Leur présence n’est point un acte de promotion de la destination Tunisie. Elle ne participe pas de la volonté d’offrir au monde une nouvelle image de la Tunisie à même de rassurer sur le retour de la sécurité dans les hôtels tunisiens. Elle signifie plutôt que le marché touristique tunisien n’a rien à cacher à la presse spécialisée invitée à s’assurer par elle-même, sur le terrain, que le tourisme tunisien a bel et bien renoué avec ses traditions d’hospitalité, d’attractivité et surtout de sécurité.
Considéré comme l’un des marchés les plus exigeants en matière de sécurité, le retour du marché britannique constitue le déclic qui annonce le retour des autres marchés européens.