A fière allure…
Cinq favoris, une bonne demi-douzaine veulent bousculer la hiérarchie, alors que les autres ne sont pas à Tunis pour de la simple figuration.
A coeur ouvert et bras tendus, la Tunisie continue a accueillir tous ceux qui font partie de la 36e édition du championnat arabe des clubs. Un événement de taille qui placera notre pays en tant que capitale du volley-ball arabe durant la seconde moitié de février. L’événement sera à marquer d’une pierre blanche dans la longue et riche histoire du volley-ball arabe. Lancée en 1978, le championnat arabe des clubs, qui occupe une place privilégiée; a touché la majorité des capitales des pays du Grand Maghreb, du MorienOrient, et du Golfe et a fait escale dans trois villes, Sfax à deux reprises (1985 et 2000), Benghazi (2008) et Sousse (2016). La nouvelle édition à Tunis coïncide avec la quarantième année de l’existence de l’épreuve arabe. Du coup, la Tunisie se détache du Liban en tête des pays organisateurs avec huit joutes. La présence des équipes, cette année, se limite à dix-neuf, tout comme en 2006 à Damas, en 2007 à Tunis, et en 2012 à Beyrouth. L’édition de 2009 à Beyrouth détient encore le record avec vingt et une équipes, alors que celle de 1978, la première, tenue à Tripoli, a été marquée par la plus faible participation avec sept équipes.
Une affaire de spécialistes ?
La majorité des clubs dans la nouvelle édition est habituée à l’épreuve parmi laquelle on trouve cinq ex-sacrés cham- pions, à savoir Al Hilal Assaoudi 4 fois (2 à domiciles et 2 à Beyrouth), l’Espérance de Tunis 2 fois à Tunis, l’Etoile du Sahel 2 fois à Tunis et à Sousse, Al Ahly de Bahreïn 2 fois également au Caire et dans son fief, et enfin Al Arabi de Qatar une seule fois en Jordanie. Bien évidemment, ces équipes font figure d’épouvantail et elles ont une position et une réputation à défendre. Leur palmarès au niveau continental et arabe plaide en leur faveur. Elles sont les plus en vue et les candidats les plus nantis à la consécration. Le chemin ne manquera pas d’embûches, car il y aura une bonne demi-douzaine d’équipes qui n’ont pas l’intention de jouer le rôle d’outsider et espèrent bien ébranler la hiérarchie. Il suffirait d’y croire, d’un peu de réussite, d’un mental en acier, d’un brin de chance pour que les Algériens du Groupe pétrolier et de Borj Bouaririj, les Libyens d’Essouihli, les Marocains des FAR, et les Saoudiens d’El Ittihad brouillent les cartes des favoris. La présence de tous ces clubs habitués à l’épreuve promet de belles empoignades, eu égard notamment à l’ensemble des joueurs rompus aux grandes manifestations qui forment leur effectif, et les recrutements de gros calibre effectués pour la circonstance chez la plupart. Nos deux représentants Espérance de Tunis et Etoile du Sahel, auxquels on accorde de chances réelles d’accéder au tour final, n’ont pas procédé à aucun renfort. Chacun dispose d’un potentiel humain alliant expérience et homogénéité.