Le fabuleux récit d’une virée au coeur de l’Afrique
Les photographies de cinq artistes tunisiens donnent à voir le fruit de leur travail réalisé en Ethiopie, montrant la singularité et la richesse de ce pays du continent africain grâce à leur savoir-faire technique et esthétique. L’exposition «Malla Ethiop
Les photographies de cinq artistes tunisiens donnent à voir le fruit de leur travail réalisé en Ethiopie, montrant la singularité et la richesse de ce pays du continent africain grâce à leur savoir-faire technique et esthétique. L’exposition «Malla Ethiopie» est actuellement visible à la maison de la culture Ibn-Rachiq à Tunis.
Depuis le 13 février, le grand hall des expositions de la maison de la culture Ibn-Rachiq s’est mis aux couleurs de l’Afrique, plus précisément celles de l’Ethiopie. Un pays fascinant tant par sa culture que par son histoire. Ce pays, situé sur la Corne du continent africain, que l’on surnomme aussi le royaume de la Reine de Saba, est singulier et riche par ses communautés, ses cultures ancestrales et la beauté de ses paysages. Il s’agit d’une exposition de photographies mettant à l’honneur l’Ethiopie et regroupant le travail de photographes tunisiens qui ont sillonné ce pays avec leurs objectifs, captant toute l’intensité et «l’âme» des lieux. Les photographies accrochées aux murs sont nettes, toutes en couleur.
Depuis le 13 février, le grand hall des expositions de la Maison de la culture Ibn Rachiq s’est mis aux couleurs de l’Afrique, plus précisément celles de l’Ethiopie. Un pays fascinant tant par sa culture que par son histoire. Ce pays, situé sur la Corne du continent africain, que l’on surnomme aussi le royaume de la Reine de Saba, est singulier et riche par ses communautés, ses cultures ancestrales et la beauté de ses paysages. Il s’agit d’une exposition de photographies mettant à l’honneur l’Ethiopie et regroupant le travail de photographes tunisiens qui ont sillonné ce pays avec leurs objectifs captant toute l’intensité et «l’âme» des lieux. Les photographies accrochées aux murs sont nettes, toutes en couleur. Elles nous montrent différents sujets qui ont suscité la curiosité ou l’intérêt de l’objectif des photographes. Notre regard captivé parcourt ces oeuvres qui ont les honneurs de la cimaise. Entre paysages et portraits, les photographes fixent l’émotion des rencontres, des lieux et donnent à voir une Ethiopie bariolée. Des photographies qui ne succombent ni à l’exotisme ni au dépaysement. Seule la recherche sensible de l’autre à travers une poétique très personnelle prédomine. «Voyager, prendre des photos, partager ses impressions, découvrir une autre façon de vivre développer en soi la curiosité saine la tolérance et l’acceptation de l’autre sans préjugé aucun» , tel est le but et la vocation qui réunissaient et nourrissaient le travail des photographes et curieux voyageurs : Emna Chaâbouni, Hatem Chaâbouni, Sonia Ben Jemaâ, Amina Boujnah et Grazia Blaser Abdellah. Le mode de vie libre et intransigeant des communautés et du peuple éthiopiens est admirablement transmis à travers l’ensemble des photographies. L’exposition fait immerger le visiteur dans une culture aux antipodes de ce qu’il peut connaître aujourd’hui et montre des paysages, des femmes, des hommes et des enfants empreints de sérénité et de beauté. Une exposition à découvrir jusqu’au 28 février.