A la rencontre de la science et de la technologie
La Fédération de golf tient à améliorer la compétitivité de ses joueurs et joueuses. Et c’est le début d’une longue marche commune avec l’Observatoire.
A l’heure où de nouvelles méthodes et techniques s’invitent dans le sport, la Fédération de golf prend le chemin de la performance. Convaincus que ces nouvelles approches sont plus efficaces que les anciennes, ses responsables sont allés à la rencontre de la science et de la technologie en procédant à la signature d’un accord de partenariat et de coopération avec l’Observatoire national du sport. La fédération tient ainsi à améliorer la compétitivité de ses joueurs et joueuses. Et c’est le début d’une longue marche commune. La technologie et la science sont susceptibles de devenir les accompagnateurs de ce qui est produit, autrement dit la théorie du réel.
Etude de la relation des causes et effets observables
Aujourd’hui, la recherche scientifique dans le domaine sportif prend place. Les ressources financières sont nécessaires. Mais en sus des financements, il faut trouver les partenaires indiqués. D’un pas assuré, la Fédération de golf avance dans le but de poursuivre ses programmes de développement et tirer le maximum de profit des multiples services que peut offrir l’Observatoire national du sport. Convaincues de l’important rôle qu’elles peuvent jouer dans le développement du sport national, les deux parties ont signé le 15 février 2018 un accord de coopération et de partenariat. Cet accord paraphé conjointement par Maher Bouchamaoui, président de la FTG, et Nizar Souissi, directeur général de l’ONS, vise à instaurer des relations de partenariat et de coopération bénéfiques et très avancées entre les deux structures. Il stipule entre autres l’engagement de l’observatoire à accompagner la fédération dans le développement et le traitement des données, lui accorder la priorité pour bénéficier des services de l’unité audiovisuelle lors de l’organisation des manifestations ainsi que la participation de la fédération dans les diverses journées de formation qu’il organise. Les deux parties s’engagent également à échanger les données et les diverses publications ainsi que l’organisation commune des manifestations et toutes sortes de rencontres sportives. La première action commune sera la tenue d’un atelier de préparation mentale les 27 et 28 avril 2018 à l’occasion du quatrième congrès international du sport qu’organise l’observatoire au cours de la même période à Hammamet. Le besoin de modèle dans la gestion du sport est aujourd’hui évident. Une réflexion sur l’intérêt de la performance, la compétitivité et la préparation devrait être engagée. N’est-il pas temps de remettre en avant les évolutions et les progressions sportives, faire appel aux sciences dures pour mieux comprendre la performance sportive? Aujourd’hui, nous savons que la plupart des entraîneurs et des techniciens ne savent pas vraiment exploiter les méthodes scientifiques. Le sport tunisien a besoin de modèles qui permettent d’aider à la performance et à l’effort, à l’entraînement pour faire face aux exigences de haut niveau. A partir des équations de la performance sportive, on peut envisager la planification de l’activité du sportif. Ces équations sont de nature à établir la performance. Les liens entre sport, science et technologie doivent avoir une place prépondérante dans le quotidien du sportif.