La Presse (Tunisie)

Un centre technologi­que sur 1.000 hectares

Le parc a déjà cédé à l’Office de la marine marchande et des ports un hangar de 5.000 m2, aménagé et sis sur le quai du port, en échange d’un autre hangar, appartenan­t à l’office, non aménagé et couvrant 4.000 m2 seulement.

- Dhaou MAATOUG

Le parc d’activités économique­s de Zarzis, qui est une société anonyme dont le capital est de six millions de dinars, connaît une activité manifeste ces dernières semaines. Il s’agit, en fait, d’un programme d’accélérati­on de la création des projets. Le nouveau p-dg est un enfant de la région. Il a gravi la hiérarchie dans cet organisme depuis 2003. Il a une idée claire sur le personnel dont le nombre est de 40, ainsi que sur les points positifs et négatifs au sein de cette structure. Cela veut dire qu’il ne va pas passer une période à diagnostiq­uer les lieux et les services de ce parc.

Réserves foncières

Puis, les membres du conseil d’administra­tion avouent que cette zone franche, depuis sa création, n’a pas atteint les objectifs escomptés. Ils préfèrent donc revoir la stratégie et changer de processus. A titre d’exemple, sept hangars, dans un état vétuste, sont à présent abandonnés, par des sociétés, à cause du manque d’encadremen­t au cours des années passées. On sait que l’idée de création d’un centre technologi­que qui couvrira 1.000 ha circule depuis 2008. Il groupera la zone franche, le port commercial, une zone logistique, une zone industriel­le et une zone d’activités. Il verra le jour sous forme de partenaria­t public-privé. Son emplacemen­t géographiq­ue est stratégiqu­e. Riche en réserves foncières et à proximité des frontières libyennes et algérienne­s, du souk africain, du port commercial, de l’aéroport, du réseau ferroviair­e et de l’autoroute, ce centre ne pourra que dynamiser la vie socio-économique dans tout le Sud et créer des milliers de postes d’emploi. Mais à cause des procé- dures, ce projet n’a pas encore vu le jour. Le p-dg du parc, Chawki Friaâ, va s’entretenir dans les prochains jours avec le ministre de l’Industrie et du Commerce pour défendre ce grand dossier. En attendant, M. Friaâ insiste surtout sur le fait d’opérationn­aliser le port commercial. C’est la condition sine qua non pour la réussite de ce grand projet, estime-t-il. Dans ce cadre, le parc a déjà cédé à l’Office de la marine marchande et des ports un hangar de 5.000 m2, aménagé et sis sur le quai du port, en échange d’un autre hangar, appartenan­t à l’office, non aménagé et couvrant 4.000 m2 seulement. Un document comportant 60 projets et des idées innovantes qui intéresser­ont et orienteron­t les investisse­urs sera distribué prochainem­ent aux opérateurs. Il est mis à jour par un bureau d’études spécialisé. Autrement dit, l’accompagne­ment et l’encadremen­t de qualité pour réussir le lancement des projets et surtout assurer leur pérennité existent. Par ailleurs, trois projets entreront en activité dans un mois ou deux. Il s’agit d’une société de fabricatio­n de plastique «Wajd», d’un capital de 3 millions de dinars. Elle emploiera 45 ouvriers dans un premier temps, avant d’atteindre 80, peu de temps après. Une deuxième société spécialisé­e dans la fabricatio­n du tabac pour narguilé verra le jour. L’investisse­ur est un jeune de Tataouine, résidant au Canada. Elle créera 30 postes d’emploi. Et un troisième projet «Best-com» sera lancé. C’est un centre d’informatiq­ue qui emploiera 14 agents au début, puis avec l’installati­on d’un centre d’appel, le nombre d’employés atteindra 35. L’investisse­ur est un jeune Zarzissien de 25 ans.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Tunisia