Equilibré…
Chacune des deux équipes a eu sa mi-temps. Un point qui arrange plus ou moins les deux parties.
L’USM a compté sur une formation remaniée notamment au niveau de l’arrière-garde et l’entrejeu, où le jeune Gasmi a pris la place de Dziri, blessé, à l’axe et Mazhoud a suppléé Timoumi sur le flanc gauche. Sans oublier le revenant A. Gharbi, victime d’un ligament croisé lors d’un certains USMESS de la phase aller. Des changements qui n’ont pas empêché les «Bleus» d’imposer leur jeu dès l’entame du match devant une formation de Ben Guerdane recroquevillée derrière et jouant le contre devant grâce à ses deux fers de lance Jaziri et Yahia… Toutefois, la pression des camarades de Bdiri du début du match allait être couronnée à la 16’ grâce à un coup franc lointain du capitaine Hichri qui a laissé Braïek pantois… Un très joli but précoce qui a donné des ailes à Gharbi et consorts qui auraient pu doubler la mise à maintes reprises. Mais le manque de lucidité de Ben Hassine et l’absence de concentration de Kabbou dans le geste final ont pesé lourd. Ces ratages monstres devenus très fréquents depuis le départ du buteur maison Essifi en Arabie Saoudite allaient jouer un mauvais tour à Bdiri et consorts qui se font rattraper au score après la pause grâce à un but de l’inévitable Yahia, opportuniste à souhait, à la grande déception de Kasri : «On a bien joué lors de la période initiale et on a réussi même à ouvrir le score grâce à un coup franc magistral de Hichri… dans le premier quart d’heure… On aurait pu tuer le match mais sans compter sur les attaquants qui n’ont pas été tranchants à l’approche de la surface de réparation adverse… Après la pause, et malgré les changements opérés pour donner plus de tonus à l’animation offensive, on n’a pas pu maintenir la même cadence. Un fléchissement incompréhensible qui a permis à l’adversaire de sortir de sa torpeur défensive pour nous menacer et de surcroît remettre les pendules à l’heure… Dommage, ces deux points perdus auraient pu nous mettre dans une bonne position pour réduire l’écart qui nous sépare du CSS, quatrième à un seul point… Un défi qui reste possible et que nous allons relever dans les quatre journées qui restent dans le parcours…»
Bon à prendre…
N’ayant rien à perdre mais tout à gagner, les protégés de Sellimi, très amorphes et sans inspiration lors de la première période, ont repris du poil de la bête pour renverser la vapeur après la pause… Plus combatifs et mieux inspirés, les coéquipiers de Jaziri ont fini par gagner la bataille du milieu pour aller inquiéter l’arrièregarde usémiste qui a tant souffert des chevauchées de Yahia et des appels en profondeur de Zoghlami, Jaziri et Lwalwa, un vrai poison pour Bdiri et consorts… Ce renversement de situation allait porter ses fruits vers l’heure de jeu lorsque l’inévitable Yahia, en fin technicien très rapide, a trouvé la faille au sein de la défense locale pour égaliser. L’USBG revenait de loin grâce à la générosité de son entrejeu et au métier de ses attaquants qui auraient pu aspirer même à la victoire. Mais Bdiri, dans un grand jour, a été décisif pour laisser le score inchangé... Un nul du reste équitable, comme l’a précisé S. Sellimi : «Lors de la période initiale, et vu la pression du résultat, on a été complètement dominés par l’USM qui a réussi à ouvrir le score suite à un coup franc lointain. Après la pause, on a avancé d’un cran, tout en changeant le positionnement des joueurs à l’entrejeu et en attaque. Une optique qui nous a permis de prendre le jeu à notre compte pour aller menacer l’arrière-garde adverse. Toutefois, on a réussi à égaliser et on aurait pu aspirer même à la victoire. Ce point en déplacement est bon à prendre car la situation en bas du classement est restée la même dans la mesure où nos adversaires directs se sont contentés eux aussi d’un nul. Il nous reste quatre journées et il faudrait cravacher dur pour arracher le maximum de victoires susceptibles de nous mettre définitivement à l’abri de la relégation. Ce sera dur mais il faut y croire...» , a-t-il martelé.