les femmes, l’avenir de la tunisie
MAINTENANT, c’est clair, net et précis : le président Béji Caïd Essebsi a décidé de prendre rendez-vous avec l’Histoire dans la lignée du leader Habib Bourguiba. Hier, en allant rendre hommage à la mémoire de Si Lahbib au carré de la famille Bourguiba à Monastir à l’occasion de la commémoration du 18e anniversaire du décès du leader de la nation, le chef de l’Etat l’a clamé haut et fort, en déclarant : «La femme tunisienne accédera prochainement à l’égalité en matière d’héritage».
Les propos du président Caïd Essebsi sont tranchants: si la Tunisie se doit d’accéder définitivement à la modernité et au progrès et si la révolution de la liberté et de la dignité est à une seule opportunité d’être consacrée dans les faits et la réalité, c’est bien grâce à ses femmes «Hrair Tounès», nos femmes libres et responsables qui ont scellé, bien avant l’indépendance, un pacte de confiance et de dignité avec leur patrie et continuent, plus de 60 ans après l’accession à la souveraineté, à entretenir ce pacte et à l’immuniser quotidiennement contre toutes les forces de l’obscurantisme, de la haine et de l’extrémisme. Hier, Béji Caïd Essebsi s’est engagé, de nouveau, à apporter une nouvelle pierre à l’édifice national sur la voie de la réalisation de l’égalité totale homme-femme, conformément aux dispositions de la Constitution du 27 janvier 2014.
Le 20 mars 2017, le président de la République a lancé le débat sur l’égalité successorale et a invité l’élite politique et civile à se prononcer sur la question et à s’octroyer l’honneur de s’inscrire dans la lignée des forces progressistes qui font l’Histoire.
Une invite, un appel qui participent de sa conviction que l’élite tunisienne est profondément consciente que la femme tunisienne mérite pleinement d’accéder à ce droit et que le référentiel réformiste tunisien est suffisamment fort pour s’ouvrir à ce nouvel acquis dont les dividendes ne toucheront pas la femme tunisienne uniquement, mais rejailliront sur les femmes du monde arabe et musulman dans leur totalité.
Quand un pays choisit d’intégrer la modernité et le progrès, il doit compter impérativement sur ses femmes. C’est ce qu’a fait Bourguiba, il y a plus de 60 ans. C’est ce que Béji Caïd Essebsi continue de faire.
Quand un pays choisit d’intégrer la modernité et le progrès, il doit compter impérativement sur ses femmes. C’est ce qu’a fait Bourguiba, il y a plus de 60 ans. C’est ce que Béji Caïd essebsi continue de faire.