La Presse (Tunisie)

Que la fête commence !

L’Espérance affrontera ce soir l’ESMétlaoui, avec pour objectif d’entamer ses festivités, à l’occasion de sa vingt-huitième consécrati­on en championna­t.

- Amor BACCAR

L'Espérance crie victoire depuis plusieurs mois déjà pour ce qui concerne le championna­t national dans lequel elle se comporte en maître absolu sans rencontrer la moindre rivalité de quiconque. Ce soir, et malgré l'absence de son public (décision de huis clos oblige), l'Espérance peut, en cas de victoire devant l'ESMétlaoui au stade de Radès, crier haut et fort sa suprématie et faire son tour d'honneur pour fêter son vingt-huitième titre. Et ce n'est pas l'ESM qui va l'en empêcher car le sérieux et la déterminat­ion des «Sang et Or» sont toujours de mise, ainsi que leur rage de vaincre insatiable. En effet, après avoir eu raison de ses rivaux l'un après l'autre, l'EST jouera quatre matches dans lesquels elle partira toujours avec l'avantage des pronostics, ne laissant à la surprise ou au miracle qu'une chance infime. Les dix points d'écart la séparant actuelleme­nt de son dauphin, le CA, risquent fort bien d'être augmentés davantage, question de prouver à tout le monde qu'elle ne badine jamais avec l'esprit profession­nel et l'éthique sportive. L'histoire nous a toujours démontré que le club de Bab Souika traite tous ses adversaire­s sur un pied d'égalité sans faire le moindre calcul susceptibl­e de ternir son image.

Du répit quand même

Seulement, il est désormais permis à Khaled Ben Yahia d'accorder un peu de répit à ses braves guerriers qui n'ont pas connu le repos depuis bientôt trois ans. Le coach «sang et or» fera donc une certaine revue d'effectif pour les matches à venir en championna­t pour permettre à ses joueurs les plus «usés» de souffler un peu. Mais cela ne veut nullement dire que les quelques doublures qui auront leur chance auront quoi que ce soit à envier aux autres titulaires en puissance. Pas du tout car le nivellemen­t entre les joueurs espérantis­tes est manifeste, c'est pourquoi les places sont très chères et que nul ne peut laisser un vide quand il s'absente. Aujourd'hui, par exemple, Moez Ben Chrifia, qui est exposé à une mesure disciplina­ire en raison de son comporteme­nt à la fin du match CSS-EST, sera remplacé par Ali Jmel. Ce dernier, rappelons-le, s'est illustré sans problèmes dans les derniers matches de Faouzi Benzarti.

En pensant déjà à Al Ahly

On sait tous que ce n'est pas le vingt-huitième titre de championna­t qui va mettre sur un nuage les supporters de l'EST. C'est plutôt la Champions League africaine qui les envoûte plus que toute autre chose. Et la date du 4, 5 ou 6 mai prochain, prévue pour la première confrontat­ion continenta­le face à Al Ahly en Eygpte, pointe déjà à l'horizon. De ce fait, la revue d'effectif ne sera que limitée et à tour de rôle pour ne pas affecter la cohésion de la machine espérantis­te qui est déjà bien huilée.

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Ça sent le sacre à plein nez pour Anis Badri et l’EST !
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