Enfreindre les réglementations coûte très cher
Ce qu’endurent le CAB et l’OB après les douloureuses sanctions de la Fifa a certainement mis la puce à l’oreille des autres clubs tunisiens qui sont désormais bien avertis. Ils savent maintenant que l’impunité n’est pas éternelle.
avec les entraîneurs et les joueurs étrangers. Il y va également de la réputation de nos clubs et de notre sport en général. De ce fait, il devient impératif, plus que jamais auparavant, de recourir aux conseillers juridiques spécialisés avant d’établir un contrat. Cela évite à toutes les parties contractantes des tracas superflus, parfois lourdement pénalisants. Le conseiller juridique, qui maîtrise généralement son sujet grâce à son expertise acquise après une connaissance parfaite de toutes les lois et les réglementations en vigueur, a pour rôle de préserver les intérêts du club qui le mandate et même ceux de l’étranger à enrôler. Et comme on sait tous que les lois et les réglementations ne sont jamais figées en subissant continuellement des amendements et des modifications, le conseiller doit se doter d’une «veille réglementaire» toujours à l’affût. Aucun président ou responsable qui se respecte n’a le droit de passer outre les conseils et les recommandations de l’expert juridique. Aucune signature de contrat ne doit être apposée avant son approbation par le conseiller juridique. Toutefois, puisque même le conseiller juridique peut faire une «bévue» pénalisante pour le club qui l’engage sans mauvaise foi, il y a la possibilité de souscrire un contrat d’assurance «protection juridique». Ce genre de contrat prévoit une assistance juridique exhaustive ainsi qu’une indemnisation au cas où le club perd une affaire par-devant un tribunal. Il y a donc une batterie de mesures qui peuvent servir de bouclier pour un club sportif professionnel respectueusement géré. L’improvisation est révolue.