La Presse (Tunisie)

Enfreindre les réglementa­tions coûte très cher

Ce qu’endurent le CAB et l’OB après les douloureus­es sanctions de la Fifa a certaineme­nt mis la puce à l’oreille des autres clubs tunisiens qui sont désormais bien avertis. Ils savent maintenant que l’impunité n’est pas éternelle.

- Khaled KHOUINI A.B.

avec les entraîneur­s et les joueurs étrangers. Il y va également de la réputation de nos clubs et de notre sport en général. De ce fait, il devient impératif, plus que jamais auparavant, de recourir aux conseiller­s juridiques spécialisé­s avant d’établir un contrat. Cela évite à toutes les parties contractan­tes des tracas superflus, parfois lourdement pénalisant­s. Le conseiller juridique, qui maîtrise généraleme­nt son sujet grâce à son expertise acquise après une connaissan­ce parfaite de toutes les lois et les réglementa­tions en vigueur, a pour rôle de préserver les intérêts du club qui le mandate et même ceux de l’étranger à enrôler. Et comme on sait tous que les lois et les réglementa­tions ne sont jamais figées en subissant continuell­ement des amendement­s et des modificati­ons, le conseiller doit se doter d’une «veille réglementa­ire» toujours à l’affût. Aucun président ou responsabl­e qui se respecte n’a le droit de passer outre les conseils et les recommanda­tions de l’expert juridique. Aucune signature de contrat ne doit être apposée avant son approbatio­n par le conseiller juridique. Toutefois, puisque même le conseiller juridique peut faire une «bévue» pénalisant­e pour le club qui l’engage sans mauvaise foi, il y a la possibilit­é de souscrire un contrat d’assurance «protection juridique». Ce genre de contrat prévoit une assistance juridique exhaustive ainsi qu’une indemnisat­ion au cas où le club perd une affaire par-devant un tribunal. Il y a donc une batterie de mesures qui peuvent servir de bouclier pour un club sportif profession­nel respectueu­sement géré. L’improvisat­ion est révolue.

Newspapers in French

Newspapers from Tunisia