«Recrutement de tocards et dossiers minés»
«La première des choses à faire consiste à changer le contrat type liant les étrangers aux clubs tunisiens, car sa formulation et ses dispositions contiennent des aberrations inadmissibles. Par exemple, afin de faire des détours vis-àvis des procédures en vigueur, on mentionne sur le contrat les termes «joueur non amateur» au lieu d’écrire «joueur professionnel». Rien que cette terminologie peut engendrer des ambiguïtés et des problèmes administratifs et procéduraux qui mettent le club dans une situation de non-conformité susceptible de l’exposer aux sanctions que ce soit sur le plan interne ou avec la Fifa. Bien évidemment les relations clubs tunisiens-joueurs ou entraî- neurs étrangers sont truffées d’anomalies répressibles par les réglementations en vigueur. Ce que certaines personnes ne savent pas c’est que la Tunisie détient la première place au monde des pays ayant des litiges avec les étrangers pour lesquels la Fifa est saisie. Et cela ne sert ni la réputation de notre football ni celle de notre pays en général. Les responsables des clubs pensent que l’impunité qui sévit chez nous existe aussi à l’étranger. Même pour saisir le TAS (Tribunal arbitral sportif) pour contrecarrer les décisions rigoureuses de la Fifa, il n’y a rien à faire car nos dossiers sont indéfendables tellement ils sont dénués d’arguments. Il faut réapprendre à gérer les