«Les joueurs étrangers sont protégés…»
«Quand on fait signer un contrat à un joueur étranger, celui-ci doit apporter un plus à l’équipe avec laquelle il va jouer. En retour, il lui est promis des avantages. Tout à fait logique! La commission fédérale des litiges est souple. Les joueurs de nationalité sénégalaise ou ivoirienne ne sont pas compliqués, d’une manière générale, la solution est vite trouvée avec eux. En revanche, il y a des cas qui posent vraiment problème. Ce sont des joueurs le plus souvent venus de pays anglophones qui sont difficiles à gérer dans les litiges. Ils vont directement à la Fifa dont les règlements sont stricts. Les dénouements sont toujours en faveur des joueurs car ils sont considérés comme le maillon faible pour la simple et bonne raison qu’ils sont étrangers. Ils sont protégés par le code du travail. Et là, la Fifa ne badine pas. Le CAB vient de le vérifier à ses dépens. En effet, le Nigérian Aliou, qui n’a pratiquement pas joué avec l’équipe cabiste, a obtenu gain de cause… Aujourd’hui, il y a des restrictions pour recruter des joueurs étrangers afin d’éviter les problèmes. On a droit seulement à trois étrangers en équipe senior et ils doivent être passés par les catégories des jeunes de la sélection nationale de leurs pays respectifs notamment. En fin de compte, si un joueur étranger est arrivé à déposer plainte à la Fifa, c’est qu’il y a eu échec dans le recrutement. Un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès…»