Les paramètres de performance respectés
FINALE DU CHAMPIONNAT DE TUNISIE JEUNES GOLF DE CARTHAGE LA SOUKRA
Le constat ne laisse aucune partie indifférente, fédération, clubs et tous ceux qui sont liées de près ou de loin au golf : un nouvel ordre s’est imposé avec la confirmation des jeunes, notamment à l’instar des promesses entrevues lors de la finale du championnat de Tunisie jeunes qui s’est déroulée les 7 et 8 avril au Golf de Carthage La Soukra. Mehdi Ben Halima (AGCCC) et Kenza Ladhari (AGK) ont été encore une fois au rendez-vous, en parvenant notamment à se hisser aux plus hautes marches de cette finale du championnat de Tunisie. Les paramètres de performance ont été ainsi respectés, tout particulièrement en termes de certitudes et de convictions, mais aussi de potentiel et de dispositions techniques. D’une certaine culture de la durée et de la persévérance. Il y a aujourd’hui un impératif qui pointe à l’horizon du golf tunisien. Il concerne notamment l’aptitude des jeunes golfeurs et gol- feuses à progresser et à répondre aux exigences de concurrence et d’adversité. Et si on se fait désormais le crédit de penser que la compétition nationale et continentale, avec ses contraintes de jeu et techniques, avec tout ce qui devait s’y concevoir, devient de plus en plus accessible des joueurs dont le profil et la vocation semblent de plus en plus s’y adapter. Le résultat et la prestation fournie lors de cette finale des jeunes reflètent le niveau du championnat. Il est d’autant plus intéressant pour les promesses qu’il suscite que pour les raisons qui les déclenchent. Raisons témoignant de l’affirmation et de l’évolution du golf tunisien, entraînant la quasitotalité des acteurs dans une aptitude à aller loin et à nourrir des ambitions de plus en plus légitimes. Il y a ainsi, et il y aura certainement toujours, dans ce sport une logique de fonctionnement qui correspond non seulement aux exigences du moment, mais surtout à ce qui est de nature à prévenir l’avenir. La contrainte de l’immédiat est aussi de nature à influencer le long terme. Voire le conditionner. En somme, tout ce qui est de nature à permettre aux joueurs de s’attacher davantage au jeu et au résultat. Les jeunes peuvent encore aller très loin, aussi loin que pourrait leur permettre leur passion pour le golf. Une façon bien particulière pour enchaîner, ne pas douter. Ici et là, il y a comme un pouvoir assez particulier de séduction. Dans toutes les palettes des couleurs. Voilà des joueuses et des joueurs qui continueront encore à renvoyer l’image de pouvoir et de vouloir se transcender, ajouter une dimension à leur valeur... Le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est une soirée à oublier. L’acte 1 des demi-finales du super play-off opposant l’ESR à l’ESG et l’ESS à l’USM s’est mal déroulé. Des événements violents ont surgi à Radès et à Sousse, qui ont causé l’interruption des deux matches avant terme. Le match ESR-ESG n’a pas repris après la mi-temps. Des incidents de violence entre le public de Radès et l’ESG se sont déclenchés. L’énorme tension dans les gradins et autour du parquet et des deux bancs a fait que le match ne reprenne pas. Selon les Goulettois, les conditions de sécurité n’étaient plus réunies, et n’ont donc pas voulu continuer de jouer. Une affaire à suivre, vu que le match s’est arrêté à la mi-temps sur le score de 51-32 pour l’ESR.
Une action litigieuse
C’est une première que deux matches du super play-off ne se terminent pas. Le second match ESS-USM s’est arrêté à 3’ de la fin. Les joueurs de l’USM, qui se sont sentis lésés sur la dernière action, ont refusé de reprendre le jeu. C’était un match beau à voir, plein de rebondissements et qui s’est arrêté sur une action litigieuse. Trabelsi (un grand match avec 24 points) inscrit un premier lancer franc, l’ESS mène 65-64 et rate (exprès, semble-t-il) le deuxième lancer. Au rebond, un duel entre Evarest et Saâda. C’est l’Etoilé qui,