Historique
Ce n’est nullement une question de timing, encore moins de circonstances, mais chaque étape par laquelle passe la sélection est de nature à la préparer pour la suivante. Cela s’applique tout particulièrement au classement Fifa dans lequel la Tunisie a effectué un bond à la fois qualitatif et historique. Un classement qui prouve que les parties prenantes de l’équipe nationale, fédération, joueurs et staff technique, se sont investis à fond et sans répit. Un classement qui constitue enfin et à juste titre l’une des plus grandes satisfactions du football tunisien. D’ailleurs, la sélection ne s’est jamais montrée aussi performante. Cette distinction fait partie des ambitions particulières d’une équipe condamnée à avancer, à vaincre, mais aussi à convaincre. D’ailleurs, on ne saurait attribuer son accomplissement et son épanouissement à des facteurs individuels, et encore moins externes. Les conditions qui ont favorisé la réussite de l’équipe sont à la fois d’ordre compétitif et affectif. Un climat de sérénité est à la base de la composante et de la qualité du travail à accompli. Il s’agit au fait de cette faculté à s’identifier à ce que tous les intervenants n’hésitent pas à considérer comme un impératif, un choix irrévocable dans le registre de jeu, mais aussi dans la manière avec laquelle le groupe est censé évoluer, progresser. Telle qu’elle se revendique actuellement, la sélection a de toute évidence une identité de jeu et un collectif uni et solide. Elle ne cesse de préserver les valeurs et les principes de jeu qui lui permettent encore et toujours de faire la différence. Ce qui a été accompli est une assurance pour l’avenir. Une façon de reconnaître que la réussite est avant tout une affaire collective et pas seulement individuelle. Et là, l’on ne peut s’empêcher d’évoquer l’état d’esprit, l’aptitude à se fondre dans le cadre défini du groupe et à en accepter les règles. On prend ainsi la mesure des exigences renouvelées et on réalise que derrière tout accomplissement, il y a un haut degré de responsabilité. D’ailleurs, il n’est plus difficile de constater que l’équipe se revendique aujourd’hui dans un véritable plan de bataille destiné à rendre le jeu et le comportement des joueurs sur le terrain performants. La présence de certains constitue à ne point douter un investissement de haut niveau. Sur le plan collectif, on ne manque pas de retenir cette aptitude à se doter d’un fond et d’un style de jeu adéquats et pertinents, d’une capacité générale à gérer les matches avec aisance, variété et supériorité. Il y a tout un mélange d’équilibre, de justesse, de solidité, de la force mentale et surtout de la continuité dans les résultats… Dans toute cette panoplie, il y a une question qui ne cesse de revenir : à travers son nouveau classement, 14e, la sélection a-t-elle un avenir en Coupe du monde? Nous pensons qu’elle est plus mûre et qu’elle a des qualités pour se mettre en évidence. Mais ce qu’on ne sait pas, c’est si elle aura vraiment le mental pour le faire. Quelles que soient les périodes, on a toujours vu de bonnes comme de mauvaises sélections. Sauf que cette fois, l’équipe de Tunisie devrait évoluer avec moins de calcul et l’esprit du jeu devrait être davantage respecté. On voit parfois des choses étonnantes, mais quand les chiffres nous indiquent que l’équipe dont les joueurs touchent le plus souvent le ballon est plus encline à faire la différence, il y a lieu de croire à quelque chose…
Ce qui a été accompli est une assurance pour l’avenir. Une façon de reconnaître que la réussite est avant tout une affaire collective et pas seulement individuelle. Et là, l’on ne peut s’empêcher d’évoquer l’état d’esprit, l’aptitude à se fondre dans le cadre défini du groupe et à en accepter les règles. On prend ainsi la mesure des exigences renouvelées de la sélection et on réalise que derrière tout accomplissement, il y a un haut degré de responsabilité.