La Presse (Tunisie)

Une boîte à musique étonnante et magique !

La magie Postmodern Jukebox a opéré dans une soirée où la première rencontre avec un public tunisien fut mémorable !

- N.T.

Avant même leur entrée sur scène, les Postmodern Jukebox ont été annoncés avec la promesse de l’une des meilleures soirées de Jazz à Carthage 2018. Ce fut incontesta­blement le cas. Etonnants d’énergie et d’ingéniosit­é, les membres, constants et éphémères, de la formation ont ramené l’artillerie lourde : un orchestre au complet, des voix magnifique­s et des costumes d’époque plus beaux les uns que les autres. Le concert de vendredi dernier a été leur premier en Afrique et inaugurait une nouvelle tournée internatio­nale. Il démontrait surtout à quel point le projet créé par Scott Bradlee a évolué depuis ses débuts en 2014, dans un sous-sol à New York aux Etats- Unis. Le groupe s’est d’abord fait connaître à travers Youtube et le voilà aujourd’hui enchaînant les concerts. La recette est simple et bien faite. Reprendre les tubes d’aujourd’hui au goût d’hier. Le succès a été au rendez-vous grâce à l’effet de surprise créé à chaque fois devant des chansons pop commercial­es des années 2010 transformé­es en des classiques de jazz et de swing tout droit venus des débuts du siècle dernier. Et l’effet de surprise est accentué quand on est face à eux en live ! Tout y est, les instrument­s, les arrangemen­ts, l’interpréta­tion, les costumes, les lumières et les danses. Un voyage dans le temps auquel le public de Jazz à Carthage a pris plaisir. Les premières à être apparues sur scène ont été Dani Armstrong et Hannah Gill. La première a inauguré le concert avec «Bad romance» de Lady Gaga. Ensuite, les titres se sont suivis sans se ressembler, faisant à chaque fois monter l’ambiance d’un cran, où la soirée s’est terminée sur un public abandonnan­t les chaises et se laissant aller à quelques déhanchés bienfaiteu­rs. Entre classiques du jazz et chansons actuelles, les Postmodern Jukebox ont gâté le public. Ils ont chanté «This love» de Maroon 5, «Chandelier» de Sia, «Blanck space» et «Shake it» de Taylor Swift, «Thriller» de Michael Jackson, «Radioactiv­e» de Imagine Dragons, «We can’t stop» de Miley Cyrus, «All about the base» de Meghan Trainor et même «Habits» de Tove Lo. Des reprises qui, parfois, surpassent l’original et font la renommée du groupe. Pendant le concert, la musique et le chant ont été magnifique­ment accompagné­s par la danseuse de claquettes Anissa Lee, à couper le souffle avec son énergie débordante et la grâce de ses gestes. Au bout d’une heure et demie de chant et d’échanges avec le public tunisien qu’ils n’ont cessé de qualifier de «formidable !», le groupe a quand même prolongé le plaisir avec un rappel de trois titres. A la fin, la formation au complet a salué une dernière fois le public avec lequel ils ont demandé à faire un selfie, immortalis­ant une rencontre mémorable !

 ??  ?? Trio féminin d’exception
Trio féminin d’exception
 ??  ?? Un selfie avec le public s’impose
Un selfie avec le public s’impose
 ??  ?? Trio féminin d’exception
Trio féminin d’exception

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