La Presse (Tunisie)

Y a-t-il encore de l’espoir ?

- T.G.

L’Olympique ne sait plus comment faire pour sauver sa peau. Pourtant, il n’abdique pas.

Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir, a-t-on coutume de dire quand les choses vont très mal. Laminé dimanche dernier at home (0-5) par le Club Sfaxien, le COM s’accroche à cette ultime planche de salut. Une victoire dans ce déplacemen­t à Métlaoui lui redonnerai­t des ailes, a fortiori quand on sait que les copains d’Aymen Mnafeg n’ont pas remporté une seule victoire depuis leur exploit de la... 12e journée contre l’Etoile du Sahel (victoire 2-1). Depuis, c’est comme si le temps a suspendu son vol et que le club du Sud-Est s’est arrêté de jouer. En début de semaine, suite à des problèmes de santé, l’entraîneur Lassaâd Maâmar a demandé à être déchargé de ses fonctions. Toutefois, le bureau de Mohamed Saïdi sait que le problème dépasse une simple affaire d’entraîneur et que la balle se trouve plutôt dans son camp. En effet, le gardien Anis Jelassi et consorts paient les frais de la longue série de séances d’entraîneme­nt annulées chaque fois où ils haussent le ton pour réclamer les arriérés de leurs émoluments. Les retards de versement sont aujourd’hui très importants (on parle de cinq mois). Avant de jouer face au CSS, ils restaient sur près d’une dizaine de séances boycottées. Résultat: le naufrage de la seconde période où ils encaissé cinq buts devant leurs propres supporters, médusés.

La carte offensive

Dans un tel contexte, il devient illusoire de chercher à motiver l’effec- tif, surtout que la fin de la saison approche et que les joueurs ne vont plus trouver un vis-à-vis après le baisser de rideau de la compétitio­n. Les dirigeants jaune et noir trouveront-ils les fonds nécessaire­s pour rétablir la confiance et rassurer les joueurs ? Il faudra y aller jusqu’au bout ce dimanche et tout tenter pour arracher les trois points. La carte de l’offensive est la seule capable de sauver la situation. Les Naghmouchi, Traoré et Chtioui qui ont montré face au CA, à Radès, qu’ils restent capables du meilleur et du pire doivent prouver qu’ils ont du coeur. Malgré toutes les vicissitud­es. Ils ont besoin tout juste d’un vent de folie pour renverser la vapeur. N’est-il pas déjà trop tard ?

Formation probable

Jelassi, Arfaoui, Lassoued, Samata, Kozdoghli, Miladi, Touil, Mnafeg, Naghmouchi, Chtioui et Traoré.

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