«Utiliser l’effectif à bon escient !»

On sait que tout sport collectif, donc de contact, comporte des risques. Les blessures, particulièrement en football, sont monnaie courante. Elles peuvent être graves et nécessiter une intervention et un repos de longue durée. Elles peuvent parfois mettre un terme à la carrière d’un sportif. Je pense notamment à Mansour Shaïck et Moez Béjaoui, deux excellents Cabistes qui ont été contraints à une retraite prématurée. Aujourd’hui, on n’a jamais autant parlé de blessures. Et il y a de quoi pour les observateurs ! C’est l’équipe nationale qui est touchée à deux mois de la phase finale de la Coupe du monde en Russie. En effet, deux éléments-clés dans le dispositif de l’entraîneur Nabil Maâloul sont blessés gravement. Si le milieu défensif Aymen Ben Amor a des chances d’être rétabli, le métronome du club Tunisie, Youssef Msakni, est déclaré forfait suivant certaines sources autorisées. Quand on connaît l’apport de ces éléments dans le rendement global de la sélection nationale, on comprend mieux l’embarras de Maâloul. Il fallait peut-être ménager davantage nos sélectionnés du marathon dans lequel ils sont engagés. Certains d’entre eux sont très sollicités et se trouvent obligés de donner, en permanence, le meilleur d’euxmêmes. Et à force de fournir toujours plus d’efforts, à jouer surtout à plein régime, on risque de se blesser. Toutefois, l’EN est bourrée de talents qui sont réguliers dans leur rendement. Il n’y a aucune raison de s’inquiéter de ce côté-là. Il suffit de faire le bon choix et d’utiliser le riche effectif à bon escient. Avec Msakni c’est bien ! Sans Msakni, ce n’est pas mal non plus ! Le football est un sport collectif… Nul n’est irremplaçable».