Ça passe ou ça casse !
Encore deux matches à disputer et Ben Guerdane ne sait plus à quel saint se vouer.
L’équipe est dans une situation chaotique et alarmante. Elle occupe actuellement l’avantdernière place, avec l’ESZ. Elle lutte pour la survie. On sait bien que la saison écoulée, elle a fait parler d’elle. C’était l’équipe de l’année. Elle a tenu tête aux grands. Elle a réalisé des exploits atteignant la finale de la Coupe de Tunisie pour la première fois dans l’histoire du club. Cette année, elle a connu un effondrement total. Une mue : changement de président, d’entraîneur, de porte-parole, nombreux sont devenus les décideurs… Le manque d’expérience y était pour quelque chose et la veine lui a fait défaut, dommage ! Certains sages de la ville et quelques ex-présidents auraient pu se montrer plus efficaces pour mettre fin au clanisme dans les milieux sportifs dans la ville, pour le bien et la pérennité du club. Pour un observateur objectif, ce n’était pas difficile à deviner puisque l’atmosphère paraissait la plupart du temps tendue. Cela s’est répercuté sur le rendement de l’USBG. Qui fait quoi ? A qui revient le dernier mot ? Et l’encadrement des supporters? Des questions auxquelles il est difficile de répondre. L’on se rappelle bien la deuxième séance d’entraînement quand Samir Sellimi a exigé le huis clos. Ou lorsqu’un énergumène a agressé l’adjoint de l’entraîneur de l’équipe adverse alors que l’USBG menait au score, sur son stade. Ou encore quand l’équipe défendait ses chances à Sfax et les supporters commentaient la rencontre qui se déroulait à Kairouan, entre la JSK et l’ESZ! Les sanctions qu’elle avait subies (hui clos, amendes ) n’ont pas arrangé les choses.
Le rideau n’est pas encore tombé !
C’est bien d’adorer son club, de l’aimer, de le soutenir, de l’aider matériellement, mais pas au point d’agir parfois de manière anarchique et, en conséquence, de lui causer du tort. Maturité, bon sens, clémence, sacrifice, discipline, bénévolat devront être toujours présents à l’esprit. L’USBG joue très bien, aux yeux des connaisseurs. Elle mérite une place au milieu du tableau, au moins. Pourquoi donc les résultats ne suivent-ils pas? C’est probablement par manque de concentration, parce que la pression et les menaces pèsent lourd sur les jambes des joueurs le jour du match. Comité, supporters, montez-vous plus solidaires à l’égard de l’équipe, sans vous mêler aux choix qui ne vous concernent pas! Le rideau n’est pas encore tombé.